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4 mai 2024

Quotas dans le foot : les quatre jours qui ont plongé la FFF dans la tourmente.

La France est devenue le Pays champion de la traque aux petites phrases politiquement incorrectes.
En dehors de J.L Mélenchon, le premier qui dit ce qu’il pense est livré à l’exégèse journalistique, contraint à présenter ses excuses, et enfin gracié ou exécuté selon que la rue réclame sa tête ou pas.


LE PREMIER QUI DIT LA VERITE…

fff_borghini-2.jpg Les révélations de MEDIAPART sur les tribulations du football Français, renvoient bien à ce travers Français où l’impuissance à résoudre les problèmes trouve généralement son exutoire dans un engagement vertueux et des déclarations prometteuses, plutôt que dans l’expression de la vérité.

Que des dirigeants osent parler ouvertement de la couleur de peau de nos footballers et c’est l’indignation collective….. Comme si personne ne s’était aperçu que notre équipe nationale depuis longtemps représentait une bande de blacks agrémentée de quelques blancs….. Comme si personne ne savait que ces mêmes blacks ont, plus que la corpulence ou la vélocité, une manière de jouer plus décontractée, peut être moins rigoureuse que celle des blancs….. Comme si personne ne s’interrogeait sur les causes de cette non diversité des membres de l’équipe de France et des clubs Français……

Pourquoi n’aurait-on pas le droit (et peut être le devoir) de dire que la densité des blacks dans le football français résulte des pratiques des rabatteurs et agents en tout genre auprès des clubs pour aller chercher en Afrique ces jeunes auprès desquels on fait miroiter des perspectives de carrière mirifique et qui pour bon nombre échouent sur notre sol sans autre solution alternative que d’aller grossir les rangs des jeunes sans emploi des cités.

Pourquoi ne pas aborder la question de « discrimination de la couleur » dans le monde du travail et constater que le football est devenu un créneau « expiatoire » face à notre incapacité à intégrer les blacks dans ce monde. Alors oui, il faut avoir le courage d’affirmer que la diversité nous plait avec une équipe multicolore, plutôt qu’une équipe blanche, noire ou grise, à l’image de certains pays qui associent l’efficience à la couleur de peau.

Il est temps de dire que si la limitation du nombre de joueurs d’une même couleur de peau est une absurdité, le mélange des couleurs fait du bien à tout le monde .

Et au football en particulier.

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