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29 avril 2024

JO 2024 : Paris dévoile son projet avec le football qui se jouera aussi à Nice

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À 19 mois de l’élection finale prévue à Lima le 13 septembre 2017, les candidats à l’organisation des Jeux Olympiques d’été 2024 sont véritablement entrés en compétition ce mercredi 17 février.


Le dossier de la capitale française a été présenté à la Philharmonie en présence de plus de 2 000 personnes dont 350 athlètes, le Premier ministre Manuel Valls, la maire de Paris Anne Hidalgo, la présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pecresse et de nombreuses autres personnalités.

Bernard Lapasset et Tony Estanguet, les co-président du comité d’organisation, les sportifs en activité ou retraités ont exprimé leurs souhait de voir Paris les organiser à nouveau, 100 ans après.

Un nouveau slogan a aussi été dévoilé. Fini « Je rêve des Jeux » et place à « La force d’un rêve ».

Le projet de la capitale française repose en grande partie sur l’utilisation de sites et équipements existants. Il s’agit du Stade de France (cérémonies et athlétisme), de Jean-Bouin (rugby), du Parc des Princes (foot), de Bercy (basket, judo, lutte), mais aussi d’emblématiques lieux de la capitale comme les Invalides (tir à l’arc), le Grand Palais (escrime, taekwondo), le Champ de Mars (beach-volley) ou les Champs-Élysées (cyclisme).

Nice sera parmi les 9 villes où se joueront les matchs du tournoi de football.

Côté finances, c’est un budget resserré qui devrait être annoncé : 3,2 milliards d’euros pour le volet opérationnel, financé par un subside du CIO et la billetterie, auxquels seront ajoutés 3 milliards d’euros pour les infrastructures, dont 1 milliard pour les constructions spécifiques aux JO (rénovation du Stade de France, construction de la piscine) et 1,7 milliard pour le financement du village, auquel devraient participer des investisseurs privés.

Le projet italien ne manque pas de charme.

Le message est clair. Dans la course aux Jeux de 2024, la capitale italienne se veut au carrefour des époques, comme une sorte de pont entre le passé et l’avenir, l’histoire et la modernité.

Présenté par Luca di Montezemolo , l’ancien patron de Ferrari, président de Roma 2024, le dispositif s’organise autour de trois pôles principaux. Le premier, le Foro Italico, véritable poumon sportif de la candidature, aurait des allures de parc olympique (athlétisme, natation, tennis…). Le deuxième s’articulerait autour de la zone de la Fiera di Roma, dominée par un vaste parc des expositions. Enfin, le nouveau quartier de Tor Vergata abriterait notamment le village des athlètes.

Le défilé des vainqueurs se ferait devant le Colisée. L’arrivée de la course sur route en cyclisme serait jugée au coeur des Fori Imperiali. Le tir à l’arc serait organisé aux Thermes de Caracalla. Pour le marathon, les coureurs passeraient devant la basilique Saint-Pierre, la synagogue et la mosquée. Le beach-volley installerait son décor au Circus Maximus, l’ancien stade des courses de chars.

Les Italiens évoquent la somme de 2,1 milliards d’euros pour la construction d’infrastructures permanentes, en priorité le village des athlètes et le centre de presse. Ils estiment à 3,2 milliards d’euros le budget du comité d’organisation, consacré pour l’essentiel aux équipements temporaires et à l’événement lui-même.

En cas de victoire, Rome et l’Italie y gagneraient 177 000 emplois durables.

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