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2 mai 2024

Lionel Jospin dit non mais qu’en pense le PS à Nice ?

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A 69 ans, membre du Parti socialiste depuis 1972, l’ancien Ministre de l’éducation nationale ne sera donc pas un des concurrents à l’intronisation socialiste et ce même si certains avaient interprété des signes comme un volonté ferme « d’y aller ».

« le candidat qui sera choisi par les socialistes lors du vote du 16 ou du 23 novembre sera le candidat de tous ». Une phrase d’Enarque qui dénonce tout de même des pressions sur et dans le Parti Socialiste faisant, sans doute, référence aux sondages qui placent unanimement Ségolène Royal largement en tête. « Je suis moi-même inquiet de l’idée que certains semblent se faire de l’élection présidentielle, de la distance qu’ils prennent avec les exigences de la gauche et de la façon dont ils entendent capter les suffrages des militants socialistes. » On l’aura compris Lionel Jospin a déjà fait son choix de candidat pour les prochaines primaires en ajoutant qu’il sera très attentif au processus de désignation du candidat

Nice Première est allé à la rencontre des élus et des sympathisants socialistes niçois pour recueillir leurs réactions sur l’annonce de cette nouvelle somme toute un peu surprenante. Nous retrouvons Frédérique Grégoire, avocate et conseillère municipale à Nice et Olivier Tafanelli, Docteur en droit.

Nice Première : Lionel Jospin n’est pas candidat aux Présidentielles. Quel écho à trouvé cette nouvelle en vous ?

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Frédérique Grégoire : Bien évidemment pour une “Ségoliste” comme moi c’est une très bonne nouvelle. Son renoncement ne m’étonne point. Sa possible candidature n’a pas sollicité un grand enthousiasme au sein du Parti socialiste, malgré la mise en scène de La Rochelle.

Ancien premier Ministre, il ne pouvait pas se permettre d’être désavoué par le parti qui l’a porté au pouvoir. Pour ma part, je considère que c’est une bonne chose, pour lui, mais aussi pour le parti socialiste.

jospin-tafanelli.jpg Olivier Tafanelli : Sa décision du 21 avril 2002 consistant à se retirer de la vie politique ne pouvait avoir de valeur de symbole qu’à la condition qu’elle soit définitive, ce qu’elle n’a pas été. Par ailleurs JOSPIN lui-même a toujours dit qu’il reviendrait si « le besoin s’en faisait sentir » (pour le parti), comme un dernier recours.

Or, la popularité et le renouvellement incarnés par Ségolène Royal ont fait que le PS n’avait pas besoin du candidat JOSPIN.

Je suis donc, personnellement, satisfait de son retrait, ce d’autant que les choses sont désormais plus claires. Les candidatures restant en lices représentent une forme d’épure de la situation du parti, ce qui d’une certaine manière les légitime :

Laurent Fabius représentant la gauche du parti (et le camp du « non »)

DSK représentant le « centre » du parti, et la continuité jospinienne.

Ségolène Royal représentant, c’est en tout cas ainsi qu’elle souvent perçue à tort ou à raison, la « droite » du parti (disons l’option scandinaviste-réaliste du PS).

C’est pourquoi je pense qu’avec ces trois candidats-là, le débat interne prend tout son sens.

NP : Une candidat de moins. A votre avis quel(le)s seront les possibles candidats ?

OT : Il reste donc, à mon sens, Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn, et Laurent Fabius.

NP : Quel(le) est celle, ou celui que vous soutiendrez et pourquoi ?

FG : Pour ma part, vous le savez, je pense que la seule candidature valable pour gagner est celle de Ségolène. J’espère simplement que la campagne sera rester digne et que les règles imposées à tous les candidats ne seront pas sans cesse bafouées ou critiquées par ceux qui ne se sentent pas en capacité de l’emporter.

OT : Je soutiens Ségolène Royal, pour une quantité innombrable de raisons.

Madame ROYAL a l’immense mérite à mes yeux, de placer au premier plan de ses préoccupations L’EDUCATION et L’ENVIRONNEMENT.

Elle propose une façon neuve et séduisante de faire de la politique.

Elle incarne la continuité de François MITTERRAND, tout en s’inscrivant pleinement dans les problématiques d’aujourd’hui.

Elle ne traîne aucune casserole et recueille donc la confiance des français, de gauche comme de droite.

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