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4 mai 2024

Incompréhension et colère après le rapport de la commission mobilité 21

Grosse colère pour les partisans de la ligne LGV PACA. Le rapport de la commission mobilité 21 a tranché, la politique de transport doit être axée sur la proximité et non le TGV. Autre coup dur, la préférence pour le nœud ferroviaire marseillais au détriment de celui niçois.


train-16.jpg Christian Estrosi, Maire de Nice, Eric Ciotti Président du Conseil Général et Bernard Kleynhoff, Président de la chambre de commerce et d’industrie ne cachaient pas leur colère dans la salle du MIN ou ils avaient convoqué la presse.

Le maire de Nice était particulièrement remonté : « Le 25 Avril quand la commission mobilité 21 est venue étudier notre projet, tout le monde était favorable à cette ligne ferroviaire passant par Nice. Et; aujourd’hui, on nous demande de payer 2,5 millions d’euros pour le projet qui passe par Marseille avec la gare Saint Charles. C’est inacceptable ! »

Eric Ciotti est plus incisif et attaque directement le gouvernement en place : « C’est un sentiment de profonde injustice. Nous avons un pouvoir sectaire mais nous sommes habitués. C’est une erreur qui dépasse les seuls intérêts de la région PACA. Cette commission est un faux nez du gouvernement. Nous sommes victimes d’un jeu de dupe avec une forme de culot déconcertante. Aujourd’hui, je pousse un cri de colère contre ce gouvernement de démolisseurs sans ambition drogué à la dépense publique. On ne retiendra de la France de François Hollande que l’ouverture les salles de shoots. »

Très remontés les trois hommes réclament des remboursements sur les sommes engagées dans les différents projets d’études : « Il est hors de question de payer. Nous ne nous laisserons pas faire, nous avons engagé des démarches pour un remboursement des frais. Le Conseil Général des Alpes-Maritimes a engagé 4,778 millions d’euros en projets et nous demandons le remboursement de ces études à l’état » ajoute Eric Ciotti.

Bernard Kleynhoff lui voit le manque à gagner pour l’économie du territoire : « Nous ne voulons pas de confort mais de la survie pour nos entreprises. Nous avions mis beaucoup d’espoir dans les transports. Au final il y a beaucoup de contre-vérités et d’oublis volontaires. On est désemparés. »

Christian Estrosi conclut enfin en pointant les défauts du projet actuellement choisi : « C’est du sectarisme à tous les étages. Le projet actuel est anti-écologique et anti-développement durable. Tout le monde voulait ce lien entre l’Espagne et l’Italie mais les politiques de gauche ont clairement empêché cela. » »

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