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14 mai 2024

Grand Stade de Nice : La cour d’appel confirme la suspension. Jacques Peyrat réagit.

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stade-peyrat.jpg Le Sénateur Maire Jacques Peyrat est apparu déçu, amer et très remonté après l’annonce de la cour d’appel de Marseille de rejeter l’appel de la suspension des travaux du Grand Stade de Nice : « C’est un drame, une catastrophe, comment s’en sortir ? Je ne sais pas cela peut prendre des années. Ce qui est sur c’est que le stade se fera mais pas à l’heure prévu, mais il se fera, la ville en a besoin ». Il se dit prisonnier d’une situation confuse et il ne voit pas comment sortir de cette situation. Habitué des attaques envers lui, il les trouve cette fois-ci injustifiées et estime l’accusation infondée, purement politique et aux conséquences catastrophiques.

Il regrette les sommes avancées : « Il va falloir payer l’entreprise qui a fait les travaux, on va y laisser des plumes sur le plan financier », explique-t-il. Il rappelle aussi que les Niçois ne sont pas riches que cela représente des emplois perdus, des citoyens mécontents, des problèmes pour l’OGC Nice et des millions à débourser pour le contribuable.

Il répond à l’enquête préliminaire ordonnée par le procureur de la république Eric de Mongolfier pour délit de favoritisme : « Du favoritisme ? Certainement pas. Ce n’est pas sérieux ! »

L’avenir est flou : « Le futur stade sera probablement construit à l’endroit prévu mais d’une autre manière » et il s’inquiète pour « l’OGC Nice qui ne brille pas par son enthousiasme, douché par la nouvelle, certains joueurs songent même à partir ». Concernant le stade du Ray : « il ne répond pas quand aux conditions de sécurité d’un stade réclamées par la Ligue Nationale de Football. »

Preuve à l’appui il a montré le contrat du grand stade signé des mains de Patrick Mottard et de Jean-François Knecht (Nice Plurielle, groupe de l’opposition) en précisant qu’ils ont monté eux aussi le dossier. Pour le Sénateur Maire, l’opposition l’a attaqué en vue des municipales de façon « contraire à toutes les règles du combat politique ». « Il ne reste plus qu’à attendre un jugement qui peut prendre du temps » a-t-il conclu remonté.

Reportage en Mairie de Nice par Marie Périssé.

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