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4 mai 2024

Brigitte Tanauji-Dahan démissionne aussi de l’Entente républicaine

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Nice-premium : Pourquoi avez-vous décidé de démissionner de l’Entente républicaine ?

png_5dd012376aed4e4f4d925857ac053c88.pngBrigitte Tanauji-Dahan : Mon souhait était de rester adhérente à l’Entente républicaine tant que l’on constituait un véritable groupe d’opposition au Conseil municipal. Mais avec les évènements des derniers jours – la démission de six des neuf colistiers du groupe -, je ne vois plus l’intérêt de rester au sein du groupe. La situation nationale a elle aussi évolué. J’ai toujours été à l’UMP, j’ai suivi toutes les campagnes. Lorsque j’ai suivi Jacques Peyrat en 2001 – il a alors été élu avec l’étiquette RPR -, je l’ai fait parce que je pense qu’il est un bon maire. Ce que je persiste à penser, dans l’optique où il aurait été réélu cette année. Maintenant, les élections sénatoriales se profilent. Il est préférable pour nous de rallier l’UMP, le grand parti national auquel nous appartenons.

NP : Pourquoi avoir démissionné plusieurs jours après les autres conseillers municipaux de l’Entente républicaine ?

B. Tanauji-Dahan : Je réfléchis à cela depuis quelques jours, même quelques semaines. Aujourd’hui, je ne vois pas l’intérêt d’entrer dans un autre groupe de droite. Alors, je reste seule. Je suis curieuse de voir comment va évoluer le groupe formé par cinq des six membres démissionnaires de l’Entente républicaine.

NP : Que va devenir l’Entente républicaine maintenant ? Que pense Jacques Peyrat de ces démissions en chaîne ?

B. Tanauji-Dahan : Je ne sais pas du tout ce que l’Entente républicaine va devenir. Une réunion était prévue en septembre, pour décider de notre avenir, s’il fallait poursuivre ou non notre action. Je ne connais pas non plus l’opinion de Jaques Peyrat : c’est à lui qu’il faut poser cette question ! Malgré tout, je pense qu’il existe encore une réalité militante à l’Entente républicaine, qui lui permettra de continuer à exister.

NP : Quel rôle allez-vous jouer à présent au Conseil municipal ? Allez-vous vous rapprocher de l’UMP ou au contraire vous rallier à ce nouveau groupe créé à droite ?

B. Tanauji-Dahan : Mon attitude sera très simple : si un projet proposé va dans l’intérêt des Niçois, je le voterai. Sinon, je prendrai la parole et je m’opposerai à cette action. Dorénavant, je serai libre, sans être soumise au diktat de qui que ce soit. Je mettrai mon expérience du terrain et des rouages de la municipalité au service de la population, pour faire avancer les choses. J’adopte la même position qu’Isabelle Delage, mais cela ne veut pas dire que nous partagerons toujours la même opinion au Conseil municipal.

NP : Dans une interview accordée récemment à Nice-Premium, Isabelle Delage a affirmé se sentir « de droite, comme la liste UMP au pouvoir ». Vous sentez-vous aussi proche des idées de Christian Estrosi ?

B. Tanauji-Dahan : Je reconnais que Christian Estrosi a eu un parcours politique exemplaire. Cela ne m’empêche pas de rester très observatrice sur la manière dont ses idées pourront être appliquées. Je suis de l’UMP : je suis obligée de les écouter d’une oreille attentive. Mais je ne veux pas tomber dans la critique permanente, comme la gauche. Comme le dit Christian Estrosi, « Les bonnes idées sont toujours les bienvenues. » Je fais mienne cette maxime.

NP : On arrive au terme des 100 premiers jours de mandature de Christian Estrosi. Comment jugez-vous son action jusqu’à présent ?

B. Tanauji-Dahan : Avec ses adjoints et son équipe, il a su réaliser de grandes promesses électorales. On ressent un véritable mieux dans certains quartiers de la ville. Mais ils n’ont pas réussi à réaliser tout ce qui a été prévu pour les 100 jours. La municipalité précédente a laissé une très belle ville. L’équipe actuelle n’a plus qu’à prolonger cet élan.

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