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21 mai 2024

OGC Nice – Toulouse FC (3-0) : Nice reprend le large

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Emmenés par un grand Younès Belhanda, les Aiglons ont dominé Toulouse sans trembler pour reprendre la tête du championnat. A une semaine d’un duel au sommet face au Paris Saint-Germain.


Les jambes auraient pu être lourdes. Les organismes éprouvés par une rude bataille du milieu de semaine. Les cannes furent bien au contraire et fort heureusement légères. Les esprits lucides. Les idées claires. Placé dans un 4-3-3 habituel, avec Rémi Walter à la place Vincent Koziello au coeur du jeu (seul changement par rapport au succès acquis à Guingamp), Nice domina les débats de long en large. Le tout en prenant à revers le bloc visiteur par les ailes et dans la profondeur. Les Toulousains firent rapidement le pari de verrouiller l’axe du jeu ?

Le duo formé par Dalbert et Belhanda à gauche leur donna rapidement du souci. Les Violet mirent de la densité en cherchant à monter sur les milieux niçois ? Ces derniers ne tremblèrent pas, et surent lever les yeux au ciel pour savourer l’ouverture du score. De sa base arrière, capitaine Dante mit sur orbite Plea d’une ouverture de 50 mètres, qui tacla le ballon entre les jambes de Lafont et ouvrit le score (23e). Explosion de l’Allianz.

Auteur de son 9e but de la saison en L1, l’attaquant alla célébrer son but dans les bras de son grand compère Vincent Koziello, avant d’exulter… sur le break de Younès Belhanda. Le Gym dit merci à une nouvelle ogive millimétrée du défenseur brésilien, contrôlée de l’exter’ par le numéro 5 et reprise sur une deuxième touche sans que le cuir ne touche terre. Lafont lobé, le peuple rouge et noir pouvait laisser éclater sa joie et honorer ses Aiglons rentrés la rage au ventre.

La pause vint interrompre 45 premières minutes de toute beauté, où les locaux régalèrent par leur technique, leur aisance et leur confiance. Et où ils faillirent corser l’addition sur un coup franc tonitruant de Wylan Cyprien, claqué au-dessus de sa barre par le portier haut-garonnais (38e).

Le festival de Belhanda

Echaudés par le nul concédé face à Bastia, conséquence d’une entame de second acte bâclée, les Rouge et Noir revinrent sur le pré avec détermination. Ils dominèrent les débats comme si la pause n’eut jamais existé. Une frappe taupée de Seri et une autre au-dessus de Plea intervinrent dans les 5 premières minutes de la seconde moitié. Le ton était donné. La concentration fut au rendez-vous et les Aiglons assurèrent le spectacle.

Les entrées d’Edouard et Bodiger n’entaillèrent pas l’emprise locale. A grands coups de petits échanges, d’alternance entre mouvements axiaux et utilisation des ailes, Nice géra avec délicatesse les débats, en assurant les formes. Sans rien laisser à son adversaire et en triplant la mise peu après l’heure de jeu, sur une magnifique action. Après une multitude de petits échanges, Eysseric trouva Pléa, qui chercha Belhanda. Le meneur de jeu, sublime de justesse et auteur d’un match magnifique, retrouva le numéro 14 d’une louche, lequel remit le cuir de la tête à Mika Seri. L’international ivoirien ajusta Lafont avec la sérénité des sages.

La jambe de Sarr vint dévier une frappe de Sylla et maintenir la cage niçoise inviolée. La tableau d’affichage resta figé et le Gym s’impose une nouvelle fois. Les Aiglons sont de retour au sommet de la Ligue 1. Le prochain match s’annonce bouillant puisque Nice se déplacera au Parc des Princes pour affronter le Paris Saint-Germain. Avec l’objectif secret (ou pas) de distancer encore un peu plus le champion en titre.

La stat’ : 16 835

Soit le nombre de spectateurs ayant fait le déplacement à l’Allianz Riviera. On sait que le stade est difficile d’accès, que c’est dimanche soir, qu’il fait froid… Mais Nice mérite tellement un stade plein, encore plus cette saison. C’est dommage de voir aussi peu de monde au stade alors que sur le terrain, le Gym nous régale.

La réaction de Lucien Favre :

C’était un bon match, contre une équipe très agressive au pressing. Au début de match il fallait rester tranquille et jouer plus vite pour éviter de se faire piquer le ballon, vu qu’ils ont des joueurs de rupture qui sont très bons. On marque assez rapidement le 1-0, puis le 2-0 sur un long ballon. On a continué, on voulait mettre entre un but pour être tranquille. 3-0, c’est bien. On travaille à l’entraînement. Après ce sont les joueurs qui font les choix. Il faut savoir jouer long des fois. Jouer court systématiquement ce n’est pas l’idéal.

La réaction de Younès Belhanda :

« D’habitude on marque le premier but et on se relâche un peu, on joue à la baballe sans faire mal à l’adversaire, mais ce soir on a réussi. On sait garder les balles mais il faut être aussi tueur. Mon niveau a toujours été le même, je ne suis resté que six mois à Schalke, on n’a pas eu le temps de me voir, là je suis dans le viseur, mais je n’ai pas régressé. Ici l’équipe est très joueuse et j’aime bien ça. Champion comme en 2012 ? Je ne sais pas, à Montpellier on était outsider toute l’année, ce n’est qu’à partir de la deuxième partie de saison qu’on est passé devant le PSG. Mais on est là, on a volé cette place à personne, on suit notre petit bonhomme de chemin. Le Championnat est très long, on est à peine à la première partie. On fera les comptes à la fin. »

La réaction de Dante :

« On arrive à Paris la semaine prochaine avec quatre points d’avance. C’est un peu moins de pression. Ce sont des matches qui permettent de montrer où on en est. Mais Paris, en dépit de sa défaite à Montpellier (3-0, ndlr), reste une belle équipe. On doit être préparés à souffrir à Paris. A nous de faire des efforts. On essaye à chaque fois de nous améliorer. On continue à progresser. Il ne faut pas s’emballer. »

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