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29 avril 2024

L’OGC Nice 31 ans après à Marseille

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Photo Alex ogcnice.com
Photo Alex ogcnice.com
C’était quasiment mission impossible sur le papier mais c’est à croire que c’est dans ces situations que les niçois sont le plus à l’aise car la performance réalisée en cette fin d’après-midi sous les yeux de la Bonne Mère est de taille. Non seulement les protégés de Frédéric Antonetti remporte le derby du sud mais, de plus, il réalise le match parfait dans tous les compartiments du jeu. Certes, les occasions manquées par Ederson, mis en échec par un excellent Mandanda, pouvaient laisser croire à une nouvelle désillusion dans les rangs niçois mais, bien au contraire, elles ont donné l’impulsion nécessaire au groupe rouge et noir pour terrasser un adversaire qui ne leur avait jamais vraiment réussi ces dernières années.

Une première mi-temps équilibrée entre des niçois entreprenants, qui pouvaient déjà être en tête au tableau d’affichage sans une belle performance de leur gardien de but, et des marseillais trop attentifs et sans réelle inspiration accouche d’un score nul et vierge au retour au vestiaires. Deux avertissements côté marseillais avec Faty et Valbuena qui tentèrent d’enrayer la bonne progression niçoise.

Mais c’est au retour de la pause que la fabuleuse machine rouge et noire se mit en marche. Alors que les provençaux semblaient revenus avec plus de velléités offensives c’est Vincent Hognon qui ouvre le score en profitant d’un bon ballon lobant la défense marseillaise pour crucifier Mandanda qui ne peut que constater les dégâts. Nice mène à la marque et cela est amplement mérité. Moussilou, l’ancien niçois qui vient de rentrer en jeu, essaie de dynamiser le jeu phocéen mais rien n’y fait et c’est toujours l’OGC Nice qui a la maîtrise du jeu au milieu de terrain. Albert Emon tente alors le tout pour le tout en faisant entrer Zenden afin d’épauler son attaque balbutiante. Lloris se montre une nouvelle fois impérial notamment sur ses soties aériennes et même le choc violent avec son ancien coéquipiers Moussilou ne coupera pas les ailes du jeune aiglon qui n’en finit plus de monter.

Les minutes passent et les souvenirs des fins de matchs contre Rennes et Toulouse commencent à inquiéter les nombreux supporters niçois ayant fait le court déplacement de Nice à Marseille. Moussilou se montre dangereux comme pour se rappeler au bon souvenir de son ancien club mais rien n’y fait, la défense niçoise tient le cap et le bon. Nasri se débat comme un beau diable mais ne réussit qu’à faire briller Hugo Lloris qui récupère l’intégralité des ballons qui traînent dans sa surface de jeu.

OM-Nice-2.jpg Plus que quelques secondes à jouer et l’exploit semble maintenant si proche. C’est à ce moment que l’autre recrue niçoise Hellebuyck donne l’estocade finale en ajustant le portier marseillais suite à un bon travail de Koné. 2 buts à 0, la messe est dite et le public marseillais dépité comment à quitter le stade Vélodrome non sans manifester son mécontentement devant la piètre qualité de jeu proposée par son équipe.

M. Ennjimi porte le sifflet une dernière fois à sa bouche et libère enfin les valeureux guerriers azuréens qui viennent de réussir un exploit que peu de spécialistes du football et de parieurs avaient imaginés. Mais outre la performance, c’est surtout ce fameux match référence qu’il faudra retenir et nul doute que cette victoire en terre marseillaise sera utile dans une saison qui n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices.

Le rendez-vous est donc pris dès dimanche prochain pour la réception du RC Lens d’un certain Jean-Pierre Papin afin de confirmer cette belle victoire qui propulsent les aiglons à la onzième place du classement de Ligue 1 avec en poche 8 précieux points qui ne seront plus à prendre.

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