Simon Pouplin, gardien numéro 2 au début de la saison, s’est installé avec brio au poste de titulaire. Homme du match à plusieurs reprises, il a stabilisé une défense qui paraissait en difficulté. Rencontre avec le « gendre idéal » dixit ses coéquipiers.
Main opposée, horizontale, sortie dans les pieds. Voici un aperçu des qualités du gardien niçois bluffant à de nombreuses reprises et sauveur des siens lors de la belle victoire en terre lyonnaise (2-1) ou encore la semaine passée à Reims (1-0). Arrivé à Nice le 7 août dernier en tant que doublure de Mouez Hassen, après la grave blessure au genou de Joris Delle, Simon Pouplin se distingue rapidement par son caractère très posé.
« Des hauts et des bas »
A 29 ans (30 le 28 mai prochain), le choletais d’origine a tout connu dans sa carrière « les hauts comme les bas, ça permet de garder de la confiance » explique-t-il face à la presse. La Coupe d’Europe (C3) avec son club formateur, Rennes puis l’étranger à Fribourg (Allemagne) avec une montée et un sauvetage puis Sochaux en Ligue 1 et Ligue 2 avant d’atterrir sur la Côte d’Azur il y a presque dix mois. Et avec lui, pas de langue de bois : « Je n’aime pas le discours « On n’a rien à perdre » » ou encore « Je veux les 45 points le plus rapidement possible, avec 100.000 spectateurs ou 0 ».
L’homme des « moments chauds »
Doublure logique de Mouez Hassen, il a d’abord été aligné début décembre pendant trois matches, quand l’ambiance autour du club azuréen devenait pesante. Résultat, trois performances convaincantes dont une de haut niveau à Caen (victoire 3-2 le 6 décembre). « Entre les trois gardiens (Hassen et Delle) plus Yoann (Cardinale), il n’y a aucune interférence. C’est toujours un discours positif, on s’encourage entre nous pour donner le meilleur » analyse le gardien niçois. Depuis trois matches, il a repris sa place dans les cages des Aiglons pour deux victoires et un nul. Si l’OGC Nice a retrouvé de l’air au classement et un peu de sérénité, il y est pour beaucoup.
Simon, Nice, le Sud
Heureux de son parcours sous les ordres de Claude Puel, de la vie qu’il mène au quotidien à Nice et ses alentours, Simon Pouplin ne dirait pas non à une prolongation de contrat évoqué dans la presse ces jours-ci. Il n’hésite pas à mettre en avant les points positifs du club, si décrié actuellement : « L’organisation, au quotidien, fait qu’on a peu de choses à gérer. Tout est mis en œuvre pour qu’on réussisse. C’est carré, professionnel, comme la rigueur allemande. Ce sont plein de petits plus très appréciables ».
Souriant et détendu tout au long de l’entretien, il conclut par une incompréhension sur le mode de la vie des sudistes : « Vous, les Niçois, vous avez un problème avec les klaxons. Dès que je veux faire ma sieste en début d’après-midi, il y a un boucan… » provoquant l’hilarité dans la salle de presse. De là à faire rigoler l’attaque parisienne de dépit, il n’y a qu’un pas…
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