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5 mai 2024

Frédéric Antonetti, la meilleure recrue de l’OGC Nice

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Priorité au championnat en attendant le 22 avril. Frédéric Antonetti souhaite ne plus évoquer la victoire face à Monaco. L’important c’est le match face au Mans, puis Saint-Etienne… Il revient toutefois sur la 88ème minute, la performance d’Hugo Lloris. Paroles à l’entraîneur du Gym.


Nice-Première : Comment le groupe vit cette qualification pour la finale de la coupe de la ligue ? Les joueurs n’ont-ils pas un peu trop la tête au 22 avril ? Et comment abordez vous la rencontre face au Mans avec comme point négatif : les blessures ?

antonetti-2-2.jpg Frédéric Antonetti : On vit bien la situation. On s’est projeté sur le championnat et je voudrais que tout le monde fasse la même chose dans l’environnement. La finale est dans deux mois et demi. Là il y a le championnat et vous savez que c’est la priorité. On veut bien figurer et faire en sorte de continuer notre progression. C’est être capables trois jours après un match de haut niveau et de grande intensité de faire une bonne performance. On a des soucis de blessures. On a beaucoup joué pratiquement un match tous les trois jours, certains joueurs on fait tous les matches. On va jouer sans Bagayoko, Rod Fanni et Cyril Rool. Il faudra que ceux qui les remplacent soient performants.

N-P : Que s’est-il passé à la 88ème minute lorsque du banc de touche vous voyez Roudet déborder Maicon et centrer pour Ederson ? Que ressentez-vous ?

FA : Je ressens rien de particulier, je regarde combien de temps il reste, on a deux blessés sur le terrain, on joue à neuf à ce moment-là. Je pense qu’il faut tenir le résultat et que c’est très bien d’avoir marqué car si on va en prolongations, on se serait fait éliminer.

N-P : Souvenez-vous du premier geste que vous avez fait au coup de sifflet final ?

FA : Je crois que j’ai du levé les bras.

N-P : Revenons sur l’avant match. Il y a-t-il eu un changement dans la préparation ? Les joueurs étaient-ils détendus ou laissaient-ils transparaître une certaine tension ? Etait-ce un match comme un autre ?

FA : On ne peut pas dire que c’était un match comme un autre. On a vécu l’avant match normalement. C’est surtout l’environnement qui fait que ça change. C’est un derby, une demi-finale, un match à fortes émotions, pressions et intensités. Mais l’avant match était normal.

N-P : David Bellion, dans les déclarations d’après match, a raconté qu’ils avaient reçus des consignes tactiques précises pour ne surtout pas se livrer et je reprends ses termes « presser comme des fous » et de plutôt laisser jouer Monaco… Expliquez-nous cette consigne…

FA : A chaque match je donne des consignes précises et un plan de jeu comme tout entraîneur. On essaie de regarder les forces et les faiblesses de l’adversaire. Ensuite, on fait en sorte de bien informer les joueurs sur comment ça risque de se passer.

« Ils m’ont épaté »

N-P : Aviez-vous une préférence entre Nancy et Le Mans ? Comment jugez-vous cette équipe Lorraine?

FA : Je n’avais pas de préférence. Et puis comme je vous l’ai dit, ce n’est pas nous, les joueurs et le staff qui pensons à la finale. C’est vous, je le vois à vos questions, vous ne parlez que de ça. Moi ce qui m’intéresse c’est le Mans, puis Saint Etienne et Monaco en championnat.

N-P : Parlons du championnat…Les trois rencontres qui viennent sont décisives et peuvent faire en sorte que l’OGC Nice vise le haut du tableau de L1.

FA : Il ne faut pas être présomptueux et prendre les matches les uns après les autres. Nous avons un match difficile demain, il faut bien le négocier. Après on passera au match de mardi puis à celui de samedi. Ceux sont des matches importants. Ce qu’on veut faire, c’est continuer notre progression pour bien figurer dans le championnat. Toutes les rencontres sont importantes. Le Mans est une bonne équipe, très forte à domicile avec de bons joueurs. Ils seront revanchards par rapport à la demi-finale perdue. Je m’attends à un match difficile.

N-P : Et Saint Etienne ?

FA : On a le temps d’en parler. Je ne me suis pas projeté sur le match à Saint Etienne. Il faudra voir qui on pourra récupérer comme blessés et l’état des sélectionnés. Il faut attendre le match du Mans pour pouvoir se prononcer sur la rencontre à Geoffroy-Guichard.

N-P : Cette victoire face à Monaco est une victoire collective à laquelle il faut associer Cédric Varrault, Baky Koné et Souleymane Camara, mais j’aimerais que vous vous arrêtiez sur la performance d’Hugo Lloris. On avait l’impression qu’il avait dix ans de foot pro derrière lui.

P1016121_Medium_-2.jpg FA : On avait décidé de lui faire jouer les coupes pour l’aguerrir et l’amener petit à petit au niveau de L1. C’est ce qu’il est entrain de faire car il a des qualités. Ce matin je lui ai dit de faire attention à l’environnement. Après le match de Brest, tout le monde l’avait enterré. C’est un jeune gardien, il peut passer au travers, là il a fait un beau match, tant mieux pour lui, tant mieux pour nous. Il faut vivre normalement les échecs et les belles performances. Cela fait partie de l’apprentissage.

N-P : Pouvez-vous définir par un adjectif ou un mot les autres acteurs de la rencontre ?

FA : C’est la victoire d’un groupe, d’une équipe, une victoire collective. Ils m’ont épaté. Ils sont montés à un niveau très élevé pour passer. Monaco avait mis la barre très haute. C’était un match très intense, très physique, très tactique. Il a fallu résister parfois avec courage et solidarité.

N-P : « Frédéric Antonetti est la meilleure recrue de l’OGC Nice ». Les propos sont de Maurice Cohen, votre président. Avez-vous un commentaire ?

FA : Je le remercie. Cela fait très plaisir d’entendre ça.

N-P : Êtes-vous attaché à la ville de Nice ? Depuis 8 mois, quels événements vous ont marqué, qu’avez-vous suivi particulièrement? Et quels personnages historiques connaissez-vous de cette ville ?

FA : C’est surtout la rencontre avec Roger Ricort et les actionnaires du club, le président qui m’a décidé à venir ici. J’ai 44 ans, et étant passionné de football dans les 70’s je savais que c’était une vraie ville de football. Avec mon métier, je n’ai pas le temps de faire beaucoup de choses. C’est une ville agréable. On y mange bien. Il y a de bons restaurants.

N-P : Les supporters Niçois sont en train de réfléchir au nom du nouveau stade… Sur notre sondage sur Nice-premiere, Garibaldi est en tête, qu’en pensez-vous? Avez-vous une préférence?

FA : Je n’ai pas mon mot à dire, je pense que le choix que fera les Niçois sera le bon. C’est aux Niçois de choisir.

N-P : Stade Frédéric Antonetti ?

FA : C’est impossible. C’est du n’importe quoi !

N-P : c’était une boutade…

FA : Je le prends comme ça.

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