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17 mai 2024

Deux jours de plus pour l’expostion GRAFFITI au Grimaldi Forum

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Jusqu’au 21 août au Grimaldi Forum de Monaco

Cette grande exposition célèbre à Monaco l’anniversaire du mouvement Graffiti et nomme son Art : le Pressionnisme.

500 oeuvres majeures des plus grands artistes internationaux retracent les 40 années du dernier mouvement pictural de la fin du XXème siècle

L’ exposition du Pressionnisme a crée cet été l’événement : 40 000 visiteurs sur plus de 2000 m² d’exposition dans les espaces intérieurs Diaghilev et Nijinski, et 1200 m² d’esplanade et de terrasse sur mer.

Au coeur de la Principauté de Monaco, le Grimaldi Forum est devenu l’un des plus importants centres culturels de la Méditerranée.
L’Art du Graffiti de Pressionnisme

Le 21 juillet 1971, le New York Times révèle une nouvelle expression graphique, le Tag, et son auteur, le légendaire Taki 183.

Aux premiers traits du marqueur s’ajoute très tôt la pression de la bombe
aérosol, dont la couleur enrichit les oeuvres et avive les rivalités artistiques.
L’art sous pression est né à New-york
«Le Pressionnisme, 40 ans de Graffiti» retrace cette histoire avec plus de 500
tableaux, la plupart inédits, des années 70 à nos jours.
Cette grande exposition d’été célèbre l’anniversaire de l’Art du Graffiti, le
nomme officiellement et l’installe dans l’histoire de l’Art.

Le Pressionnisme est baptisé à Monaco Naissance du Pressionnisme

Il y a 40 ans, jour pour jour, le 21 juillet 1971, le monde entier
découvrait dans un article du New York Times une nouvelle
expression graphique, initiée par celui dont l’interview allait faire de lui
une légende : Taki 183 (Taki, diminutif de son prénom Demitrius, suivi de 183
pour le numéro de sa rue).

Ces Tags, signatures codifiées, fleurissent à New-York et dans les grandes villes américaines, recouvrant les murs et les palissades avant de s’étendre aux wagons supports mobiles de leurs oeuvres.

Le marqueur noir à l’origine du Tag est rapidement remplacé par la bombe aérosol offrant la couleur et la surface au Graffiti.

Les acteurs les plus créatifs tels Blade, Stayhigh, Seen et Phase 2 et bien d’autres inventent de nouveaux styles : lettres, bulles, nuages,
Wild Style, contours en trois dimensions et couleurs éclatantes.
Au début des années 80, Futura et Squat importent le graffiti en France où Bando, peintre franco-américain, l’établit à Saint-Germain-des-Prés avec Spirit, Blitz et Psyckoze.

Les artistes peignent les quais de la Seine, les palissades du Louvre avant d’investir le terrain vague de Stalingrad, territoire de Jayone, Skki et Ash, pour leur premier grand rassemblement international.
Le mouvement explose en France, puis dans le reste de l’Europe et atteint désormais, du Brésil à la Chine, les cinq continents. Histoire
du mouvement artistique Taki 183 de Pressionnisme

Le mot italien graffiti dérive du grec graphein qui signifie écrire ou peindre.
Très tôt la recherche de la plus belle forme d’écriture transforme les simples écrivains en peintres calligraphes, carnet de croquis à la main, travaillant chaque jour à inventer leur lettrage, leur propre style sous pression.

Principal instrument de peinture, la bombe aérosol est extrêmement difficile à maîtriser.
C’est la distance, la vitesse, l’inclinaison de la bombe et la pression sur sa capsule qui déterminent la largeur et la densité du trait.

Regroupés au sein d’une confrérie ou crew, les artistes doivent réaliser un exploit pour être adoubés par leurs pairs et établir un rang.
De ces joutes artistiques désintéressées naissent sur tous supports des peintures aux styles variés, du Figuratif au Wild Style.

Phénomène sociologique, le Graffiti permet la reconnaissance de son nom au coeur d’une ville impersonnelle. L’ Art du Graffiti n’est pas un mouvement de protestation mais d’identification, individuelle et collective.
L’incitation est forte de réaliser les plus grandes oeuvres d’art sur des supports urbains, véritables défis à l’échelle de leur talent.

Ces artistes exposent dès 1972 leurs tableaux dans les galeries de New-York grâce à l’UGA (Union des Artistes de Graffiti).
Cependant, la reconnaissance des musées n’est pas au rendez-vous et le grand public, conforté dans son jugement par la pression des critiques officielles et l’absence du Graffiti dans les foires d’art contemporain,
les dénigre.

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