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3 mai 2024

Sébastien Vidal, le grand architecte du Nice Jazz Festival

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Quelques jours après la fin d’un Nice Jazz Festival version 2013 couronné de succès, Nice Premium est allé à la rencontre de l’un des grands artisans de l’organisation de celui-ci en la personne de son directeur artistique, Sébastien Vidal, ayant remporté le pari d’une programmation qui aura connu un large plébiscite du public.


sebastien-vidal.jpg Nice Premium : Sébastien Vidal, une programmation qui a fait mouche au Nice Jazz festival. Les ingrédients de ce succès ?

Sébastien Vidal : Du plaisir, du partage, de la générosité (C’est la proposition de la ville pour ce festival : 6 groupes pour 35 euros), beaucoup de jazz, beaucoup de jeunesses, une ville est ses agents mobilisés et en action… et nous qui marchons dans les pas de cet immense navire.

NP : Vous avez jouer la carte de l’éclectisme, quels auront été les meilleurs atouts dans votre jeu ?

SV : Les jeunes. 80% des artistes qui sont venu cette année ont moins de 40 ans. Ils sont 100% jazz mais pas que. Ils réinventent le jazz en ce début de XXIème siècle et donc vont toucher des publics différents, variés et complémentaires. C’est la dessus que nous avons misé.

NP : Une soirée à guichets fermés. Quelle a été votre sentiment au moment où on vous l’a annoncé ?

SV : Je crois que j’ai pleuré. Sérieusement, on a travaillé tellement dur pour ça que c’est une merveilleuse récompense… Pour moi et pour toutes celles et ceux avec qui nous avons fait cette aventure. Un festival, c’est une formidable aventure humaine. ça gueule, ça s’aime, ça bouge, ça vie, ça s’embrasse, ça transpire… ensemble, dans un but commun… faire en sorte que les artistes rencontrent le public. Quand cela arrive, c’est la plus belle des récompenses.

NP : Que répondriez-vous aux éternels grincheux qui critiquent une certaine absence du jazz au détriment d’autres courants ?

SV : Qu’ils n’ont pas bien regardé le programme de cette année (ou qu’ils devraient se cultiver un peu plus en jazz). 80% de jazz. Esperanza, Robert Glasper, Shai Maestro, Dédé, Stephane Belmondo, Eric Legnini, Omer Avital, Tigran, Kellylee Evans, Guillaume Perret, Christian Scott, Gerald Clayton, Logan Richardson, Gretchen Parlato, Stephane Chausse, Etienne M’BAppé…etc… si ça c’est pas du jazz, je sais plus comment je m’appelle.

NP : Sans trop en dévoiler, vous avez déjà d’autres projets pour l’édition 2014 ?

SV : Oui, présenter le prochain appel d’offre, proposer à la ville le projet le plus innovant possible et le plus conquérant et me battre pour gagner l’appel d’offre et avoir l’immense honneur encore d’être choisi par la ville.

NP : Quel aura été votre meilleur moment lors du festival et pourquoi ?

SV : L’ouverture des portes le dernier jour. Nous avons fait une photo avec l’équipe. Pas mon équipe. L’équipe du festival. Avec Dimitri Triadafillidis (directeur de la communication) et son équipe qui ont porté ce projet avec tous les autres services de la ville qui ont fait en sorte que le festival existe. A leurs côtés, il y avait mon directeur technique, mon assistante de production etc… Ensemble, on a formé une chouette famille. Une famille nouvelle pour moi et qui me fait me sentir un peu plus niçois… bref… c’est idiot, mais après la photo, j’étais hyper ému.

NP : Une anecdote qui vous a fait sourire ?

SV : On avait prévu une auto bleue pour faire venir George Benson, de l’entrée des artistes au backstage… George arrive… et finalement décide de traverser le festival, tranquillement, en sifflotant au milieu des festivaliers.

NP : Sébastien Vidal sera un chef d’orchestre heureux si… ?

Il revenait l’an prochain, comme directeur artistique du NIce Jazz Festival 2014…

Crédit photo : www.nice.fr

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