

Ce matin tout le monde semble se plaire à utiliser ce moyen de transport. « J’avais hâte de l’essayer mais je dois dire qu’il n’est pas très pratique pour moi » confie cette femme, petite et mince. « Il est trop lourd et trop haut je trouve, mais bon c’est peut être une question d’habitude« . Un premier point négatif pour ce vélib à la niçoise qui se différencie de son frère tout proche et marseillais « le Vélo ». En effet, contrairement au vélo phocéen qui a privilégié un système magnétique directement sur les poteaux d’attaches et des écrans tactiles modernes sur les attaches et le panneaux de retrait, le petit niçois a préféré un simple cable antivol pour relier la borne au vélo. Le retrait des vélos se fera grâce à de simples boutons poussoirs et une interface sobre, un tantinet rétro. Le vélo niçois quant à lui reste proche de ses frères français. Il possède un panier, une béquille, une selle réglable et trois vitesses. Mais certains cyclistes vont conserver leurs habitudes. Les vieux vélos sont sortis du garage, de quoi créer la concurrence. «Je préfère mon vélo», déclare ce vieil homme, « au moins je le connnais et je ne suis pas limité dans le temps pour en faire« . Quoi qu’il en soit, le bleu est la couleur qui risque de se remarquer le plus dans les rues les prochains jours.











