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2 mai 2024

Martine Ouaknine: « C’est un grand honneur que me fait la France »

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jpg_jpg_ouak3red.jpgMartine Ouaknine, un chevalier de plus en France et à Nice quel est votre sentiment aujourd’hui en cette journée si particulière pour vous?

Je suis submergée par l’émotion, c’est un grand honneur que me fait la France et également Nice, puisque c’est d’ici que tout a commencé. Cette grande aventure à la fois dans mes engagements communautaires à la tête du CRIF, mais également dans ma rencontre avec Christian Estrosi, Eric Ciotti et Rudy Salles, qui ont été les maîtres d’oeuvre de cette cérémonie et de cette médaille que j’ai obtenu. Je suis très touchée et encore très reconnaissante à la France de ce qu’elle a pu me donner. En espérant que dans mes fonctions municipales à Nice, je pourrais lui rendre un petit peu ce que j’ai reçu et contribuer à son bien être.

Justement le CRIF a été à l’honneur dans votre discours. Je crois que cette légion d’honneur c’est aussi une récompense pour le CRIF?

Totalement c’est une responsabilité que j’ai occupé pendant 7 ans dans des périodes quelques fois difficile en France plus qu’a Nice et dans des périodes un peu moins difficiles, mais en tout cas c’est une fonction qui m’a apporté énormément de bonheur, de responsabilité, m’a confronté à des décisions importantes et qui m’a permis de grande et de belle rencontre avec les élus et notamment Christian Estrosi avec lesquels nous avons organisé le voyage de la mémoire.

Vous avez parlé dans votre discours des voyages de la mémoire à Auschwitz. Avez vous pris conscience que ce voyage est resté dans la mémoire de ses enfants ?

Je suis convaincu que l’exemplarité est quelque chose d’important, les leçons de morale sont importantes, les cours d’histoire sont fondamentaux, mais rien ne vaut pour des jeunes qui ont des esprits par définition rebelle, et nous avons été jeunes donc nous le savons, rien ne vaut l’exemple sur le terrain et malheureusement sur ce terrain là d’Auschwitz, il y a tellement de fantôme qui hante cet endroit, de lieu de souvenir, que je suis convaincu que si sur 100 enfants que nous avons amené, il y en 30, 40 qui reviennent avec la conviction que le racisme doit disparaître de leur esprit, nous avons gagné notre pari.

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