La liste des protestataires, en cette France où rien tourne bien rond actuellement, ne finit pas de désemplir. Même la protection animale s’y met avec une journée de fermeture des refuges qui aura lieu dans toute la France, et à Nice aussi, ce mercredi.
La raison ? La demande d’une loi de stérilisation des chats (particulièrement ceux errants mais également ceux de compagnie).
Destinataires, les parlementaires parce que le coût de l’opération risque de faire apparaître des chiffres relativement importants puisque les félins sont plus de 10 millions en France !*
D’autre part, on est plus dans l’Antiquité quand les égyptiens en avaient fait le symbole de la déesse Bastet, protectrice de la fertilité. Et plus, non plus, à celle de Cicéron pour en parler dans son « De Natura Rerum ».
De nos temps, le chat est réduit aux bandes dessinées du dessinateur humoriste Geluck plutôt qu’au personnage du chat Sylvestre.
Rien de surprenant que, dans ce contexte, il ait perdu son rôle central au profit de l’ami/rival, chien, qui, lui, s’est octroyé le titre, ô combien précieux, de meilleur ami de l’homme. Le chat, on le sait, préfère la solitude et ne jouit pas d’une renommée d’animal fidèle.
Reste que la situation des chats errants, sauvages et abandonnés n’est pas des plus réjouissantes du point de vue sanitaire et peut entraîner des maladies comme transmettre des infections. De plus, le chat, en bon mammifère, est aussi un reproducteur infatigable: un couple de chats peut, théoriquement, en produire 15 000 en cinq ans d’après les statistiques de la Fédération de protection animale (FPA).
Engagée depuis fort longtemps dans la protection animale, Andrée Alziari-Négre se défend de toute « croisade » , bien au contraire: » C’est juste une question d’équilibre. Je demande que la situation soit mise sous contrôle pour une meilleure qualité de la vie des félins ».
On attend la réponse du monde politique.
