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29 avril 2024

Aéroport de Nice : les prétendants prennent un ticket de préemption

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S’il est difficile de prévoir quand la procédure de cession des parts de l’État de l’aéroport de Nice (et de celui de Lyon) pourra démarrer (la loi Macron est encore à l’examen du Sénat et fort probablement nécessitera d’un autre passage à l’Assemblée), on peut déjà prévoir que le moment venu, les prétendants ne manqueront pas à l’appel.

Après quelques bruits concernant l’intérêt du groupe Vinci qui gère des aéroports régionaux en France et à l’étranger, c’est au tour de la sub-holding du groupe Benetton, la munti-utility Atlantia ( qui gère aussi le plus important réseau auto-routier italien et d’autres à l’étranger) de dévoiler ses intentions.

A marge de l’assemblée générale de la société , son administrateur général Castellucci s’est exprimer de manière directe:  » Nous sommes très intéressés à cette privatisation et nous avons en main les bonnes cartes pour jouer ce match ».

En fait, la société est présent dans le secteur via les aéroports de Rome (AdR) de Fiumicino et Ciampino parmi les plus importants d’Europe.

ADR détient également des parts d’Aeroporti di Genova S.p.A (Gênes), de la Società Aeroportuale Calabrese S.p.A. (Calabre) et d’Acsa (Airports Company South Africa) .

M. Castellucci n’a pas démenti non plus, l’information suivant laquelle d’une ouverture du capital de AdR au fond souverain de Abu Dhabi, Adia.

Pour mémoire, la compagnie de cet émirat , Etihad, depuis peu, a pris le contrôle de l’actionnariat de Alitalia.

L’avenir de l’aéroport de Nice ( et de Cannes-La Bocca et Saint-Tropez-La Mole contrôlés par la même société) pourrait donc rester en Europe et faire taire les préoccupations du Maire de Nice qui voyait déjà l’arrivé d’investisseurs aux yeux bridés ou à la teinte mâte. .

Même si on est très loin de la conclusion et les nouveaux entrants pourront se manifester le moment venu, l’intérêt de Vinci et de Benetton-Atlantia préfigure une solution qui ne devrait pas indisposer le maire de Nice, surtout dans le cas de ses nouvelles responsabilités régionales.

Le groupe Benetton pourrait avoir l’avantage de pouvoir compenser la prétendue « spoliation » des niçois de leur « bijou » par le fait de fabriquer également de jolis vêtements.

Enfin, reste toujours dans les cartons (s’ils ne sont pas vides), la solution optimale qui n’est rien d’autre qu’un tour de table des entreprises du territoire qui pourraient se joindre aux collectivités locales (déjà actionnaires à hauteur de 40 %) dans la stratégie et la gouvernance de la société aéroportuaire. Une solution « maison » qui pourrait, tout aussi bien, se faire en toute intelligence avec les groupes précités. On dit ça, on ne dit rien…

Seulement, dans ce cas et à ce jour, plus que des belles intentions et leurs effets d’annonce, on est en attente d’actes concrets.

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