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30 avril 2024

OGC Nice – Lyon (3 – 0) : la Ligue 1 en avait besoin

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L’OGC Nice et l’Olympique Lyonnais avait rendez-vous, hier soir à l’Allianz Riviera, pour (re)jouer au football, une semaine après les attentats. Les aiglons n’ont pas fait semblant et se sont offert une nouvelle victoire de prestige après Saint-Etienne ou Marseille. 3-0 contre le deuxième et la dernière marche du podium en prime. Pas mal !


Sept jours après l’effroyable nuit Parisienne, les niçois ont offert à leur supporters 90 minutes de bonheur. 90 minutes d’une insouciance partagée avec celle du collectif niçois. 90 minutes de football comme on l’aime. Les niçois, à en croire Claude Puel, voulaient profiter « d’exercer un métier qui permet de donner du plaisir aux gens ». Ils l’ont fait.

Pourtant l’entame de match était plutôt Lyonnaise. Dès la quatrième minute, sur un ballon rendu par Le Marchand, Ferri adressait même un caviar en pleine surface à un Beauvue seul et sur son bon pied. Au-dessus. Une dizaine de minute après Lacazette, lancé plein axe filait défier Hassen. Poteau.

Quand ça veut rire… Séri !

Assez bas en début de partie, le Gym refuse de baisser les armes. Comme souvent, la détermination niçoise à aller de l’avant paie même assez vite. Au contact avec Tolisso à une trentaine de mètres de la cage de Lopes, Séri ne faiblit pas. Il conserve le ballon puis se l’emmène bien pour aller servir Germain dans un fauteuil. L’attaquant niçois pique son ballon pour inscrire son sixième but de la saison. 18e minute de jeu, 1-0.

Si Ben Arfa régale par intermittence à coup de fulgurances techniques, un homme se balade au milieu. Jean-Mickaël Séri. Balle au pied ou grâce à ses longs ballons, l’Ivoiriens transperce les lignes rhodaniennes et affiche unes à unes les lacunes de cette équipe. Koziello, excellent, Pied infatigable et Germain, toujours aussi fûté pour venir se frotter à une défense hésitante. Une défense qui craque complètement en début de seconde période.

Des lyonnais désemparés

Alors qu’ils viennent de finir la première tambour battant, les niçois battent la même mesure dès le retour des vestiaires. Sans trop de solutions, Lyon offre très vite sa peau. Après trois minutes de jouées et sur un CSC « d’école ». Décalé côté droit par Séri, Jérémy Pied adresse un centre à ras de terre. Lopes sort pour dégager le ballon. Yanga-M’Biwa le devance et dévie au fond. Les deux attaquants rouges et noirs présents dans la surface n’auraient sans doute pas fait mieux.

Derrière, les vagues déferlent. De la race de celles qui inondent la promenade des Anglais deux ou trois fois par décennies. Là non plus le barrage Lyonnais Gonalons-M’Biwa ne résiste pas bien longtemps. A la 70e, Koziello bénéficie d’un temps considérable en pleine surface pour contrôler et allumer Lopes. Le jeune homme se surprend à marquer le but du 3-0 et fait la démonstration de son étonnement dans une célébration de but hésitante. Anecdotique.

« Il y a toujours un côté émotionnel dont je voulais sortir mes joueurs » expliquait Claude Puel après le match. Sur le terrain, Nice a été froid, précis et a beaucoup réussi. En tribunes l’ambiance a elle été chaude sous l’impulsions de 18 000 spectateurs qui ont par ailleurs rendu hommage aux victimes des attentats de Paris en respectant une minute de silence. Une soirée parfaite. Loin, très loin de celle du 13.

Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com

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