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28 avril 2024

Sénatoriales : l’UMP cherche le grand chelem

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Dimanche prochain, les grands électeurs du département auront la lourde charge d’élire les 5 sénateurs/es qui les représenteront au Palais du Luxembourg.


Si le département le plus à droite de France (64% des voix pour Nicolas Sarkozy en 2012) a exprimé son orientation politique lors des municipales de mars dernier, l’occasion de renverser l’exiguë majorité socialiste est à la portée et passe, entre autres, par la conquête du siège du sénateur sortant Marc Daunis, maire de Valbonne, le seul élu de gauche du territoire.

C’est ce dernier « scalp » que les UMPistes (et l’allié grégaire UDI) veulent afficher comme trophée, dimanche prochain.

Sur la carte, les probabilités sont là : Avec un potentiel de 1 320 voix acquises sur 2031, la liste conduite par Dominique Estrosi-Sassone (qui a déjà endossé les habits institutionnels et affiché un comportement de grande dame) doit seulement craindre la dispersion de voix en faveur des deux listes de droite parallèles (pour ses auteurs) ou dissidentes (pour les hiérarques de l’Union pour les Alpes-maritimes).

Bref, la seule crainte est de manquer l’objectif du carton plein pour cause de la capacité de Jean-Claude Lelleux (ancien maire de Grasse et sénateur sortant non reconduit) et d’Olivier Bettati, le conseiller municipal niçois dissident, excommunié pour délit de lèse majesté, de savoir intercepter un consensus transversale qui pourrait faire défaut pour la 4è mais surtout la 5ème attribution.

C’est pour cette raison qu’une liste consensuelle a été imaginée avec les représentants de la capitale départementale, Dominique Estrosi-Sassone), Louis Négre, Colette Giudicelli, Henri Leroy et Danièle Tubiana, également représentante de UDI

Les deux cent grand électeurs métropolitains (des presque 900 calculés de droite ) présents hier soir pour le dernier meeting de cette campagne électorale se sont sentis répéter le message par l’état-major : Pas de dispersion de voix et en avant toute pour l’en-plein départemental avec en ligne de mire la « reconquête » du Sénat… en attendant le reste !

Et oui, parce que les références et accents à la politique nationale n’ont pas manqués et les critiques et attaques au président de la République et au gouvernement socialiste pour le triste sort de la France (à leur dire) non plus : Crise, déclin, délitement, humiliation ont été les mots les plus en vogue dans les allocutions d’Eric Ciotti et de Christian Estrosi.

Mais, ceci n’est pas vraiment une surprise parce que pour les UMPistes, le 6 mai 2012 est une date qui leur évoque de piètres souvenirs.

Donc, maintenant qu’il sentent un parfum de revanche, qui peut les freiner de fêter la victoire avant même l’avoir obtenue ?

D’ailleurs la tête de liste, dame Dominique, présentait un élégant habit rouge vif qui, dans l’échelle des couleurs, n’est pas considéré comme des plus apaisants, bien au contraire.

Donc en conclusion, comme l’a justement dit Rudy Salles, en tentant d’ expliquer la position de l’UDI :  » l’union fait la force » …et surtout, on pourrait dire en l’intégrant, donne le pouvoir !

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