Les chances sont moindres mais la bataille aura été menée jusqu’au bout et l’espoir demeure : Lydia Schenardi, candidate à l’élection sénatoriale, mise fortement dans l’effet de l’isoloir… pour que les « bonnes » consciences se réveillent. C’est la que les grands électeurs mettrons leur bulletin dans l’urne… Vous comprendrez vous-mêmes ce que cela veut dire !
Bref, pas de tapis rouge mais des clous bien disséminés qui, par contre, n’ont pas empêché Lydia Schenardi de dire « haut et fort » (comme elle le revendique) tout ce qu’elle pense. Cette élection serait le prix pour les efforts accomplis au cours d’une campagne de terrain avec une vingtaine de réunions et malgré les entraves ( « une chape de plomb », dit-elle) à son encontre dans ses visites dans les petites communes du haut-pays.
D’où cette dénonciation publique de sa part de Charles-Ange Ginesy, en agent de patrouille à Puget Théniers pour intimider les élus de cette commune à participer au meeting du FN*.
Pour Lydia Schenardi les autres listes concurrentes à cette élection ne trouvent pas non plus grâce à ses yeux.
Si celle de l’UMP est liquidée avec un subtil jeu de paroles (ça sans son – dit-elle en parlant de Dominique Estrosi-Sassone), elle est aussi accusée d’être composée de « cumulards » à la recherche des ors de la République.
Pour les autres, les tacles sont portés pour faire mal : Jean-Pierre Lelleux aurait laissé les finances de la ville de Grasse où il était maire dans un piteux état, 100 millions d’euros de déficit.
Quant à Olivier Bettati, l’accusation est un peu plus générique, mais pas moins désagréable : Le rappel d’un lointain épisode quand celui-ci était administrateur du Comité Régional du Tourisme qui lui couta son éviction.
Pour finir avec la troisième victime de la langue venimeuse de la candidate frontiste : Le socialiste Marc Daunis, accusé de vouloir voter la loi qui permettrait aux étrangers résidents de voter lors des élections municipales.
Bon dernier mais pas pour autant le moins bien servi, le maire de Nice a pris aussi sa dose : Son intervention des jours derniers concernant la nouvelle prison niçois (dont l’urgence n’est pas à prouver) demande pour la représentante frontiste une mise au point : oui, la prison est nécessaire- a-t-elle affirmé – mais ce n’est pas au maire de Nice de jouer un faux rôle, celui du Seigneur des lieux, puisque la décision sera prise par le Ministère de Justice..
Par contre, elle se dit certaine que l’option Plaine du Var, largement décriée lors de son évocation, devrait être reconsidérée. La preuve ? Pour Lydia Schenardi, elle est simple : Le passage de main (… entre qui et qui ?) de certains terrains qui pourraient être revalorisés dans cette optique.
Enfin, Lydia Schenardi a mis en avant toute sa volonté, si élue, de s’opposer à la dérive dont elle accuse PS et UMP, tous confondus.
En faisant appel à un devoir de conscience, elle tire un signal d’alarme : Ne pas voter pour la liste FN signifie accepter le statu-quo d’une gestion consensuelle entre les deux partis qui en sont responsables.
A cette occasion, la candidate du FN/RMB a reçu le soutien du président d’honneur Jean-Marie Le Pen dont les propos hors sujet par rapport à l’élection sénatoriale de dimanche prochain n’ont pas de place dans nos commentaires.
Son allocution fut du JM-LP pur jus…mais ne s’améliore pas en vieillissant !
