Récupération de Donnèe
12.4 C
Nice
4 mai 2024

Ségolène, Dominique, Laurent et les autres ?

ps-presidetielles-2007.jpg On connaît trois candidats socialistes à l’investiture pour les prochaines élections présidentielles : ce sera donc Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius qui se placent sur la ligne de départ du scrutin national.

Après le retrait de Lionel Jospin attendu par certains, souhaité par d’autres, le Parti Socialiste et ses militants peuvent déjà compter sur trois prétendants à une candidature qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et prendre de nombreux clichés. Trois candidatures attendues voire espérées mais la question que se posent certainement les militantes et les militants du Parti aujourd’hui est : Lequel choisir pour remporter la victoire ?

Jack Lang a annoncé hier qu’il renonçait à sa candidature pourtant en possession des parrainages nécessaires pour rejoindre les trois premiers mais sans annoncer quelle candidate ou quel candidat il soutiendrait. Il semblerait bien que ce soit le dernier sur la liste, François Hollande ayant clairement donné sa position sur sa non candidature dans le cas ou Ségolène Royal serait en lice.

Ils seraient donc au minimum 3 à briguer le fauteuil de présidentiable avec en ligne de mire un scrutin qui pourrait bien être indécis jusqu’au bout tant l’électorat français se divise en deux moitiés toujours plus égales. Lionel Jospin, pour sa part, a déjà clairement fait comprendre qu’il ne serait pas un des « fans » d’une Ségolène Royal qui caracole en tête de sondages dont chacun apprend à se méfier à juste titre.

Sarkozy, l’homme à (a)battre ?

Alors que l’UMP n’a pas officiellement opté pour son candidat, chacun des postulants à l’investiture socialiste n’a qu’une seule cible potentielle en la personne de Nicolas Sarkozy qui revient sempiternellement dans tous les discours. Celui qui fait la course en tête des fameux sondages en compagnie de Ségolène Royal a dit regretter la décision de Lionel Jospin et une possibilité de plus de débattre face à « un homme de conviction qui fait de la politique avec des idées que je ne partage pas en restant toujours un homme honnête et digne ».
Un compliment qui s’il n’est pas allé droit au cœur de l’ancien Premier Ministre aura tout au moins fait plaisir au politicien.

Bref, la campagne semble bien être lancée et la route sera courte jusqu’au 16 novembre prochain, date d’un premier tour d’éléphants qui pourrait bien accoucher d’une souris.

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe