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5 mai 2024

Rudy Salles : L’UDI veut devenir l’équivalent de l’UMP.

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Les élus des partis qui constituent l’UDI ont nommé un bureau directeur qui reflète le poids de chacune de ses composantes. Sous la coordination de Rudy Salles, 16 membres (7 Nouveau Centre, 7 Parti Radical et 2 Gauche Moderne) composeront ce bureau et animeront l’activité dans les communes du département.


rudy_salles_np-3.jpg C’est une première étape du processus de formation et d’organisation de ce nouveau parti centriste et comme tout nouveau-né l’UDI nourrit les plus grandes ambitions et s’imagine même pourquoi pas devenir, à terme, l’équivalent de l’UMP.

Le « capitaine du bateau azuréen » Rudy Salles le confirme dans un entretien : « Nous avons une volonté d’indépendance mais aussi la vocation à constituer une « coalition gagnante » avec l’UMP « .

Pour continuer : « A ceux qui critiquent notre naissance et le rôle que nous entendons jouer, je veux rappeler que l’UMP dans sa configuration actuelle n’a pas gagné une élection depuis 2004 ».

La « ligne claire » d’alliance avec la droite peut être un atout pour cette formation politique, 28 % des Français se déclarant « ni à gauche, ni à droite ». Il y a donc un bassin électoral potentiel de sympathisants et de militants.

« Le défi de l’UDI est de ne plus être le strapontin de l’UMP mais d’être un véritable « pôle » ayant pour objectif de devenir ainsi un partenaire obligé de la future majorité. » dit encore Rudy Salles.

Pour l’instant l’UDI reste une fédération de partis mais la fusion en un parti unitaire° parait être l’issu inévitable.

Un avantage considérable pour l’UDI que son président Jean-Louis Borloo ne voit pas 2017 comme son but ultime préférant avoir plutôt un oeil attentif sur Matignon. Donc pas de concurrence directe avec le futur candidat de l’UMP mais l’alliance ne sera pas au rabais (Quid de la jurisprudence Boutin !).

L’élection du futur président de l’UMP aura beaucoup d’impact sur cette stratrégie. La situation sera plus favorable pour l’UDI si Jean-François Copé est élu en raison de la « droitisation » de ce dernier. D’une façon ou d’une autre, il est évident que l’UMP se trouve entre le marteau et l’enclume. Plus, elle se recentre, plus elle laisse d’espace à Marine Le Pen. Plus elle se « frontise », plus elle laisse d’espace à Jean-Louis Borloo.

Et localement ? Là, Rudy Salles ne pas laisse planer aucun doute : « Notre principe est que le meilleur candidat doit avoir le soutien de tous les partis de centre-droite. Nous choisiront les meilleurs candidats avec nos amis de l’UMP, il ne fait aucun doute qu’à Nice nous serons derrière Christian Estrosi ».

Quelques négociations sont à prévoir…

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