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13 mai 2024

Elections départementales : Gaël Nofri candidat dans le 5ème Canton

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Le jeune et dynamique conseiller Municipal Gaël Nofri ( groupe Elus Indépendants ) persiste et signe : après s’être séparé du FN et crée le premier groupe ( en nombre) d’opposition , il s’attaque à l’autre collectivité locale, le Conseil Général, futur Conseil Départemental, dont l’élection sera les 22 et 29 mars.

C’est dans un restaurant du cœur du 5ème canton que plus d’une centaine de participants*, qui s’étaient retrouvés pour prendre part aux traditionnels vœux de bonne année, l’ont appris pas l’intéressé lui-même.

Dans son discours, Gaël Nofri s’en est pris au Gouvernement socialiste, à son laxisme en matière judiciaire et à son échec dans les domaines de l’emploi et de l’économie.

Mais encore plus généralement, il a dénoncé 40 ans de gestion ayant conduit le pays au bord du gouffre, notamment sur le plan migratoire citant Schengen, le regroupement familial et la double nationalité…

Puis, dans un registre plus local, il a fustigé la politique de la Ville et de la Métropole en relevant à la fois la part importante de la dette (1,5 milliard Ville + Métropole) et l’augmentation des impôts pour 2015 : « 12,5 millions d’impôts en plus en période de crise c’est dangereux et déraisonnable ». Autre cible de ces attaques : le choix du Maire de s’entêter dans des projets « couteux et peu judicieux ».

La liste est celle de toujours: le tramway-enterré, le montage financier du Grand Stade, la Gare du Sud…

Après avoir insisté sur son souhait d’être un élu d’opposition pragmatique «sachant dire oui quand c’est bien et non lorsque cela ne l’est pas», Gaël Nofri a expliqué combien il est difficile d’être un élu indépendant face à Christian Estrosi qui ne tolère aucune opposition et s’appuie sur « une majorité de béni-oui-oui».

C’est d’ailleurs cela qui justifie sa candidature « être utile et servir les électeurs dans une démarche d’indépendance au service des seuls Niçois ».

«Face à la Gauche ma candidature est la seule véritablement à droite. La seule qui soit libre de dire ce qu’il y a à dire. La candidate du Maire est au Centre. Adjointe de territoire depuis 7 ans, elle n’a jamais élevé la voix pour parler des problèmes des quartiers : insécurité, paupérisation, stationnement, saleté… En 7 ans, elle n’a rien trouvé à redire car elle n’est que la courroie de transmission de la politique municipale. Élue demain, elle sera tout aussi soumise à ceux qui l’auront fait élire».

Sans oublier de décocher ses flèches au candidat du Front National : « celui qui sera le porte-étiquette du Front National, un job d’intérim qui ne dure jamais plus de 6 mois à Nice. Il portera en lui les tares sur Nice du parti : le parachutage, la soumission à Paris, la méconnaissance des dossiers, l’opposition bête et méchante qui a conduit ses représentants au Conseil Municipal à refuser de voter des gilets pare-balle à la Police, à refuser de loger les renforts de l’Armée venus protéger les lieux publics, à refuser la sécurisation du tramway par la vidéo-protection… »

Face à cela, Gaël Nofri se veut candidat pragmatique, attaché au réel et à la proximité. C’est sur l’importance de l’indépendance en politique que le Conseiller Municipal a visiblement axé son discours : « être Conseiller Général, c’est être le porte-parole de votre quartier, cela suppose de parler vrai, de ne devoir s’écraser ni devant les consignes des partis, ne devant la volonté d’un homme, fut-il Maire de Nice ».

C’est cette volonté qu’entend illustrer sa liste avec Olga Albin comme binôme. C’est à une commerçante du quartier, connue pour son franc parlé et sa défense sans concession du petit commerce du centre ville, qu’il a fait confiance. Pour les suppléants, c’est la benjamine du Conseil Municipal, résidant dans le quartier, Célia Georges, et Olivier Bertrant Mizrahi, socio professionnel, qui ont été choisis.

Autre preuve de cette priorité accordée à la proximité et aux enjeux des quartiers, les grands axes du programme :

  • Lutter contre la paupérisation et son corolaire, l’insécurité, qui se propagent depuis le sud vers le nord du canton, notamment du fait de la politique de logement voulue par Dominique Estrosi-Sassone qui favorise la ghétoïsation et le communautarisme.

  • Défendre un projet de stationnement ambitieux après l’abandon de l’idée d’un grand parking à la Gare du Sud, le peu de places prévues au Ray, la disparition de places prévue au square du Colonel Jean Pierre et les promesses non tenues sur Jeanne d’Arc. «Parce que les parkings sont nécessaires au maintient de l’activité commerciale en centre-ville, il nous faut un plan Marshall pour le stationnement sinon les commerces disparaitront car les consommateurs vont se tourner vers les grandes surfaces en construction à l’Ouest de la Métropole, Nice One, Cap 3000 ou encore le Polygones de Cagnes sur Mer».

  • Proposer un contre projet pour le Ray car le projet avancé par la Municipalité revient à livrer le dernier espace stratégique de notre ville à un promoteur privé et à la spéculation foncière. Oui il faut des espaces verts, oui il faut des infrastructures de proximité, mais il faut aussi un parking de 1 500 places et un moteur économique pour le quartier.

Et le candidat de conclure : «Dans ce scrutin, je vois un adversaire et deux figurants. L’adversaire, c’est la Gauche et son idéologie laxiste qui a conduit notre pays là où il est aujourd’hui. Les figurants sont la candidate du Maire qui, élue, sera contrainte de dire oui à tout, et le porte étiquette du FN qui lui s’opposera à tout car telles sont les consignes de Paris. Voilà pourquoi je suis candidat, voilà pourquoi je crois que face à la gauche, il faut une bonne droite, une droite indépendante et au service des Niçois.»

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