Les Aiglons arrachent le match nul à la 94ème minute grâce à un but de Palun validé par l’arbitre assistant. Un point mérité sur l’ensemble du match qui permet aux Niçois de rester dans la première partie de tableau (8e) avant la trêve internationale.
L’après-Monaco est compliqué. Une victoire de prestige sur le Rocher (1-0), une certaine décompression pouvait pointer le bout de son nez. Face à des Montpelliérains accrocheurs et solides à l’extérieur, Nice s’attendait à un match compliqué. Trois changements dans le 11 de départ avec Diawara qui prenait la place de Genevois, blessé, Bosetti remplaçait Puel et c’était le retour, en tant que titulaire, de Capitaine Digard en lieu et place de Hult.
Intensité, engagement et volume de jeu étaient les maîtres-mots cette semaine. Les Niçois ont bien commencé la partie, prenant rapidement la possession du ballon, avec de nombreux duels gagnés au milieu du terrain. A la 12e, les Aiglons sont même très proches d’ouvrir le score, Pléa frappe c’est dévié par le gardien héraultais, Jourdren, et Bosetti ne peut reprendre. Dans la foulée, Carlos Eduardo obtient un bon coup franc à 27m, ça passe juste à côté. A la demi-heure, Alexy Bosetti, déjà 3 buts cette saison, tente le lob car il avait vu Jourdren avancé, manque de réussite, ce n’est pas cadré. L’occasion qui suit, Eric Bauthéac reprend acrobatiquement un centre de Palun mais ça file en sortie de but.
« Sur la première mi-temps, on perd 2 points. On n’a pas mal débuté, j’ai vu des choses intéressantes, on se procure des occasions. Il y avait matière à faire mieux, c’est dommage de ne pas concrétiser. » regrettait Claude Puel en conférence de presse d’après-match.
Physionomie totalement différente en deuxième mi-temps où Montpellier commence pied au plancher. Il faut un superbe retour de Souleymane Diawara pour empêcher Barrios d’ouvrir le score (48e). Sur le contre, Alexy Bosetti, peu chanceux, voit sa « frappe-centre » déviée sur la transversale par Geoffrey Jourdren (50e). Une minute plus tard, Diawara se loupe et donne un ballon de contre aux hommes de Rolland Courbis. Camara enroule sa frappe du droit mais Hassen, de mieux en mieux au fil des matches, sort le ballon du pied (52e). Rien ou presque pendant 20 minutes si ce n’est des changements de joueurs et de dispositif. A la 72e minute, Mounier, ancien Niçois, tire un bon corner, Hilton prend le dessus sur Digard et place une tête puissante que ne peut détourner Hassen. Montpellier ouvre la marque sur leur deuxième frappe cadrée.
A la fin du temps réglementaire, le quatrième arbitre indique 4 minutes supplémentaires, logique au vu des changements et des blessures. A moins d’une minute de la fin, les Aiglons obtiennent un corner, dégagé dans un premier temps mais Pléa remet le ballon « dans la boite ». Sur un cafouillage, Lloyd Palun place sa tête, repoussée par Jourdren sur la cuisse du Niçois qui égalise. Confusion car dans un premier temps, l’arbitre, Monsieur Bien refuse le but mais c’est l’assistant qui le valide. L’Allianz Rivera explose et salue le courage de ses joueurs qui enchainent un troisième match sans perdre.
« Pour nous, c’est un très bon scénario. Il n’y a pas de secret, si on arrive à marquer à la toute fin, c’est qu’on n’y a cru jusqu’au bout. Le groupe déteste perdre, on ne pouvait pas laisser filer des points. Sait-on jamais, c’est un point qui peut compter en fin de saison. » explique Didier Digard.
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