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6 mai 2024

OGC Nice : La Populaire Sud dérape encore et encore

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Deux mois après l’entraînement houleux qui a précédé le match Lyon-Nice, les supporters de la Brigade Sud sont venus interrompre la séance des Aiglons, ce jeudi midi. Mouvement de foule, échanges de coups et insultes ont eu pour conséquence une intervention rapide des forces de l’ordre.


Contre Bastia, contre Evian, à Charles-Ehrmann avant Lyon et ce jeudi au même endroit. Les membres de la Brigade Sud n’en finissent plus de se faire remarquer, dans le vrai mauvais sens du terme. Alors oui, la saison des niçois est plus que décevante, oui, elle suit une saison 2013-2014 toute aussi difficile. Mais cet environnement malsain a aussi contribué au mal-être actuel des Aiglons qui se retrouve à valider leur maintien à seulement deux journées de la fin du championnat.

Ce matin (jeudi, NDLR), nouvel épisode « OGC Nice versus Populaire Sud ». Près de 150 « supporters » ont répondu présent au message posté hier soir (mercredi) sur la page Facebook du groupe ultra. A l’issue de l’entraînement d’une petite heure, les joueurs et le staff, ont essuyé insultes et coups avec en toile de fond pétards et bombe agricole. Pour parcourir la dizaine de mètres entre le terrain et le vestiaire, les stadiers et policiers ont dû intervenir. Mouez Hassen a même reçu plusieurs coups. De son côté, le coach niçois, Claude Puel, a été bousculé. C’est la deuxième fois que cela se produit, deux mois après l’intervention, sur le terrain d’entraînement, d’une centaine de « supporters » avec fumigènes. Cette fois, la violence est montée d’un cran. Vingt-quatre heures après l’interdiction, par le Conseil d’état, du fichage des supporters, les ultras ont une nouvelle fois montré leur incapacité à se contrôler et dialoguer.

De l’envahissement de terrain contre Bastia (le 23 octobre dernier) au mouvement de foule en tribune contre Evian (le 4 avril) en passant par les provocations et mécontentements au centre d’entraînement. Dans la liste des « événements » à ne pas faire, la Populaire Sud aura donc tout coché cette saison. Résultat, le club a été, à plusieurs reprises, sanctionné de matches à huis-clos total et/ou partiel (contre Metz, Lyon, Guingamp et le PSG). Et que dire des messages sur les réseaux sociaux du club… A chaque rencontre, c’est un déferlement d’insultes gratuites voire de menaces en tous genres.

« On évolue dans un environnement particulier. On ne nous facilite pas la tâche, c’est un fait. On reste concentré sur les deux dernières échéances à savoir Lens et Toulouse » affirmait Claude Puel en point-presse.

Dans la soirée, le club a réagi en faisant appel à l’apaisement, indiquant la non-relégation comme priorité de cette fin de saison. Après ce sera le temps des bilans. Mais après de tels événements, on peut bien s’imaginer ce qu’il pourrait se passer à l’Allianz Riviera en cas de contre-performance contre Lens.

Crédit photo et plus d’informations sur www.ogcnice.com

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