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11 mai 2024

OGC Nice : Des buts, une qualification et de beaux espoirs pour la suite !

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Il est des matchs qui font autant plaisir à voir qu’à jouer et c’est peut-être ce que s’est dit Claude Puel durant ce 16ème de finale de Coupe de la Ligue face à Brest. Certes, tout n’a pas été parfait mais, au fil des matchs, les aiglons semblent prendre l’assurance qui leur faisait cruellement défaut ces dernières saisons. De bonnes raisons d’espérer avant le derby face à Bastia, samedi prochain au Ray !

nicebrast.jpg Traoré suspendu, Pejcinovic et Delle sur le banc et Bauthéac au repos, le onze de départ était largement modifié laissant ainsi du temps de jeu aux Ospina, Gomis ou encore Abriel. Et ce sont ces mêmes niçois qui se montrent les premiers dangereux et Thébaux doit sortir des deux poings une première fois après quelques secondes de jeu suite à un bon centre de Pied. La pression est niçoise en ce début de rencontre et elle ne tardera finalement pas à payer puisqu’à la 10ème minute, c’est Kolodziejczak qui profite d’une belle ouverture de Meriem pour crucifier le portier Brestois (1-0). Cela ne pouvait pas mieux commencer pour les azuréens qui continuent de dominer leur sujet tout en faisant intelligemment tourner le ballon dans l’entrejeu. Civelli, vigilant comme à son habitude, repousse les rares et vaines tentatives des Bretons jusqu’à la 26ème minute où, et pour lui ce n’est pas une habitude, David Ospina se rate complètement sur un corner botté par Licka et expédie des deux poings le ballon au fond de ses propres filets (1-1). Décidemment, ce n’est pas une bonne année pour le gardien colombien.

Qu’à cela ne tienne, les hommes de Claude Puel repartent de l’avant mais ce sont les Bretons qui, en contre, sont tout près d’aggraver le score mais cette fois Ospina veille au grain. Le jeu s’équilibre et un bon coup franc à une trentaine de mètres des buts de Thébaux est sifflé pour les aiglons. Meriem, encore lui, place un bon centre au second poteau pour Civelli qui remise de la tête à Cvitanich dans l’axe qui ne laisse pas la moindre chance au portier breton (1-2). Nouveau coup de tonnerre à Brest et premier but de l’argentin cette saison. Une dernière occasion brestoise et on s’achemine vers la pause règlementaire mais il était dit que ce serait le soir de Cvitanich qui en profite avant le coup de sifflet de l’arbitre pour doubler la mise d’une belle reprise croisée suite à une tout aussi belle déviation en première intention de Pied (1-3). Monsieur Lesage pouvait à présent renvoyer les deux formations aux vestiaires.

L’ambiance certainement électrique dans les vestiaires bretons a fait son effet en début de seconde période puisque les Brestois se montrent plus entreprenants et plus incisifs à l’approche des buts d’Ospina. Et finalement, il n’aura fallu attendre que 10 petites minutes pour voir les locaux revenir à la marque par l’intermédiaire de Ayité qui, du plat du pied, vient couper la trajectoire d’un bon centre de Lesoimier pour tromper un David Ospina impuissant sur ce coup (2-3). De fait, le match s’anime et Abriel n’est pas loin de corser l’addition mais sa frappe passe juste à côtés des buts bretons. C’est Cvitanich ensuite qui affole la défense brestoise et Traoré est bien près de commettre l’irréparable sur l’attaquant niçois mais M. Lesage estime que le pénalty n’est pas flagrant. Les minutes s’écoulent et nouveau coup dur pour les locaux car, suite à un tacle appuyé de Touré, c’est une expulsion peut-être un peu sévère qui laisse les bretons à dix. Les changements tactiques s’effectuent des deux côtés avec les rentrées de Bosetti et de Benschop. Digard, très présent hier dans le jeu, s’essaie à la frappe lointaine et oblige Thébaux à capter le cuir en deux fois. On s’approche de la fin de la rencontre et une dernière inspiration de la soirée donnera sans doute l’un des plus beaux buts de ces 16èmes de finale avec au départ un bon centre de Genevois qui trouve Eysseric, seul dans la surface, qui déclenche un fantastique ciseau retourné ne laissant pas l’ombre d’une chance au gardien breton (2-4).

La messe était bien dite sur le même score que 15 jorus auparavant au Stade du Ray et les Niçois pouvaient savourer leur victoire et leur qualification quelques minutes avant de découvrir le tirage au sort qui les verra recevoir Lyon au stade du Ray pour espérer atteindre les quarts de finale de cette compétition au bon goût d’Europe…

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