
Un succès qui donne de l’air au classement pour des niçois méritants ainsi qu’un un bon coup au moral à quelques jours du grand rendez-vous des Aiglons programmé mardi soir contre Lille en demi-finale de la Coupe de France.

Avec un Mouloungui en grande forme, et terriblement complémentaire avec Mounier, les Niçois ont largement dominé les débats. Plus que le score ne l’indique, en tout cas ! Si Gosso a marqué de loin sur un tir dévié par Digard (29e) et que Park a obtenu, au terme d’un plongeon digne de Clément Lefert, un penalty qu’il a transformé (75e), Monaco n’a presque pas existé.
Et pour preuve, Ruffier, souvent laissé seul par des défenseurs totalement dépassés fut le meilleur homme du match !
Souvent abandonné, le numéro 1 monégasque a stoppé de nombreuses tentatives adverses, surtout celles de Mouloungui d’ailleurs (17e, 23e). Mounier avait ouvert le score à la 21e et Civelli avait marqué d’une tête lobée (47e).
Puis l’attaquant niçois a bel et bien marqué à la 57e après un déboulé sur l’aile de Mounier
Monaco, qui n’avait plus perdu à Nice depuis cinq ans, ne devance à présent le premier relégable (Caen) qu’à la différence de buts et vu leur piétre performance au stade du Ray doivent se poser des serieuses questions quant à l’issu de leur fin de saison.
Les Aiglons, eux, prennent leur envol par rapport à la zone rouge qui est désormais à quatre points et peuvent à présent se concentrer, l’esprit beaucoup plus léger, sur cette rencontre face à des lillois qui viennent de concéder le nul chez eux face à Bordeaux et qui viendront mardi soir à Nice pour s’ouvrir, eux aussi, les portes du Stade de France.
