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2 mai 2024

La bonne année et les joyeuses fêtes de l’OGC Nice

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Bonne Année

La victoire contre Valenciennes, samedi soir, sur une pelouse gorgée d’eau et une pluie continue, termine idéalement une année 2007 remarquable pour l’OGC Nice. De janvier à mai 2007, les Aiglons ont du cravacher pour se maintenir en Ligue 1. Le classement (16ème) n’est certes pas flatteur ni même le nombre de points (43) mais il est la conséquence de six premiers mois catastrophiques. En 2007, les joueurs de Frédéric Antonetti ont récolté 56 points soit 15 victoires, 17 matches nuls et 8 défaites (une seule à domicile en janvier contre Toulouse). Avec 56 points, le Gym aurait terminé huitième la saison dernière à deux petits points de la ligue des champions.


Joyeuses fêtes

01.jpg Pancho Abardonado. Jacques Abardonado est arrivé lors de l’été 2002 en provenance de Lorient où il avait été prêté par l’Olympique de Marseille. En six saisons avec l’OGC Nice et 174 matches de Ligue 1, Pancho a tout connu avec le club azuréen : le sommet du classement lors de sa première saison et les luttes pour le maintien. Dans chaque circonstance, il a su s’employer et mettre toute sa volonté pour le club rouge et noir. Par son tempérament, l’amour du maillot, sa gentillesse en dehors du terrain, il a su conquérir les supporters. Au fil des saisons, lui, le marseillais de naissance est devenu un Niçois de cœur. A 29 ans, Pancho a décidé de s’envoler vers l’Allemagne, à Nuremberg, pour avoir un peu plus de temps de jeu et découvrir un nouveau championnat. Samedi soir, les supporters lui ont offert un bel hommage tout le match en scandant son surnom. Frédéric Antonetti l’a fait entrer sur le terrain à la 90ème et les 10 000 spectateurs se sont levés comme un seul homme pour célébrer ce joueur emblème de l’OGC Nice des temps modernes. Au coup de sifflet final, ses coéquipiers le portent en triomphe et lui font faire le tour du stade du Ray, une dernière fois, pour une ovation que Pancho Abardonado a bien mérité. Merci et Issa Pancho. T’es ici à Nice chez toi. Reviens quand tu veux…

Florent Balmont et Olivier Echouafni. Les deux milieux de terrain de l’OGC Nice ont été récompensés en début de match pour leur centième apparition sous le maillot rouge et noir de l’OGC Nice. Ces deux poumons du Gym, à l’image d’Abardonado, sont des emblèmes du club azuréen. Florent Balmont, bientôt 28 ans, est arrivé en 2004 en provenance de Lyon. Il a inscrit quatre buts en championnat lors de sa première saison et un très important contre Bordeaux en quart de finale de la Coupe de la Ligue en 2006. Olivier Echouafni, 35 ans, a posé ses valises en juillet 2003. Lui aussi a inscrit quatre buts en championnat. Il est aujourd’hui le capitaine des Aiglons.


Nice-Valenciennes

La rencontre s’est disputée sous une pluie battante. La pelouse ressemblait à un marécage. La qualité du match s’en ressentie. La première mi-temps fut assez terne et pauvre en occasions : David Hellebuyck s’est montré dangereux par trois fois sur coup de pied arrêté puis sur une frappe à l’entrée de la surface bien servi par Habib Bamogo, rapidement entré à la place de Baky Koné blessé à la cuisse. Valenciennes aurait pu profité d’un cafouillage entre Hugo Lloris et Cédric Kanté à la 12ème après un centre de l’ancien Niçois Audel (remplacé rapidement par Grégory Pujol). Dix minutes plus tard, Steve Savidan profite mal d’un mauvais dégagement de Kanté. Durant cette première période, il y eut deux tournants. Tout d’abord l’expulsion de Bezzaz à la 17ème suite à un tacle sévère sur Cyril Jeunechamp. Ensuite, juste avant la mi-temps, David Hellebuyck, d’un missile pied gauche pleine lucarne, permet aux Aiglons d’ouvrir le score après une énorme mésentente entre Sébo et Ouaddou. Nice mène et ne sera plus rejoint. Dans les 45 dernières minutes, Valenciennes monopolise le ballon mais ne parvient pas à se montrer dangereux. Les Aiglons procèdent en contre. Et s’ils n’inscrivent pas de deuxième but, ils le doivent d’abord au talent de Nicolas Penneteau. Le portier Nordiste sort une parade exceptionnelle à 75ème minute sur une grosse frappe d’Habib Bamogo qui prenait la direction de la lucarne. Ils le doivent aussi à la maladresse d’Ederson qui, tout seul au second poteau avec le but quasiment vide, trouve le moyen de faire le plus difficile : envoyer le ballon dans les tribunes.

08.jpgNice s’impose 1-0 et rejoint leurs adversaires au classement à la sixième place. Nordistes et Azuréens ne se quittent plus. Les deux formations ont terminé avec le même nombre de points (43) la saison dernière. Malgré la défaite, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont confirmé qu’ils n’étaient pas à ce classement par hasard. Ils sont solides, vifs, techniques. Ils peuvent jouer sur tous les registres. Du côté azuréen, les recrues se sont mises en évidence. Habib Bamogo a été très remuant. Il a gagné beaucoup de duels, s’est souvent ouvert le chemin du but, et par manque de réalisme ou talent du gardien adverse, n’a pu débloquer son compteur but. David Hellebuyck a montré la qualité de sa patte gauche sur sa frappe puissante qui donne la victoire à l’OGC Nice. Il a récupéré beaucoup de ballons, pris fréquemment le couloir gauche pour déborder la défense Valenciennoise. Un bon match pour l’ancien Stéphanois et Parisien. Cyril Jeunechamp monte en puissance. Positionné arrière droit, il a réalisé un sans faute défensivement bien aidé par la sortie de Bezzaz qui a dégarni son côté. Il est très appliqué dans la relance et joue très juste. Il ne monte qu’à bon escient. Un très bon match du gardois.

Les Niçois peuvent partir en vacances avec le sourire et la satisfaction du devoir accompli. Retour sur le terrain le 5 janvier pour la réception du Havre en Coupe de France pour lancer l’année 2008 que l’on souhaite aussi bonne que 2007. Joyeuses Fêtes et Bonne Année !

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