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27 avril 2024

Cet OGCNice ne craint personne !

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Toujours invaincu à domicile, l’OGC Nice s’impose 1 à 0 face à Marseille et frappe un grand coup pour la suite de sa saison. Poussés par un stade plein, les hommes de Claude Puel ont fait preuve de solidarité et d’efficacité, bien aidés par un David Ospina héroïque.


dario.jpg Avant cette rencontre, Marseille avait tout de l’épouvantail, intraitable dans son rôle de bête noire (15 victoires et 13 matchs nuls en terre niçoise pour 45 rencontres). Pourtant les niçois ont très vite su déjouer le piège tendu par le collectif marseillais. Agressifs sur le porteur du ballon, en place tactiquement et capable de se projeter vite vers l’avant, les joueurs rouge et noir ont littéralement franchi un palier dans leur début de saison sur ce match.

Une belle réaction d’orgueil après la déconvenue sur le terrain de Toulouse (défaite 1 à 0) avant la trêve. Une métamorphose récurrente entre les prestations à domicile et celles à l’extérieur. Le début de rencontre est poussif et c’est même Marseille qui se procure quelques situations dangereuses mal exploitées par un Gignac encore convalescent. L’OGC, Nice de son côté, joue les coups à fond offensivement mais se découvre et apparait plus fébrile défensivement. Les aiglons laisseront passer l’orage olympien pour finalement ouvrir le score sur un bon de travail de Mahamane Traoré décisif pour l’inévitable Dario Cvitanich. Le malien récupère un ballon dans les pieds de Rod Fanni avant de lancer l’argentin qui, d’une feinte habile, parvient à déborder Mandanda pour venir marquer dans le but vide.

Peu avant, le même Traoré aurait déjà pu ouvrir le score avec un plus d’adresse sur une reprise du plat du pied dans la surface envoyée juste au-dessus de la barre transversale du portier marseillais. Jeremy Pied touchera lui le montant sur une reprise à bout portant après un décalage de Cvitanich.

A la mi-temps Nice mène logiquement face à une pale équipe Marseillaise. Le deuxième acte verra les protégés d’Elie Baup se procurer un grand nombre d’occasions. Mais le manque de réalisme et surtout un gigantesque David Ospina viendront empêcher l’égalisation. Présent sur tous les tirs marseillais le portier niçois a même eu la chance d’être suppléé par son poteau sur un tir d’André Ayew. Auteur d’arrêts de grande classe comme sur la tête d’André Pierre Gignac sous la barre en toute fin de partie, le colombien est le grand artisan de cette victoire malgré le décalage horaire et une « sieste prolongée » jusqu’à 15h.

Marseille aurait sans doute mérité le nul mais a pêché dans la finition. Dans le jeu, les partenaires de Valbuena n’ont pas été flamboyants non plus. Ils n’ont tout simplement pas eu la réussite insolente de la saison dernière. Tout le contraire de l’OGC Nice. En pleine bourre, les aiglons ont su marquer au bon moment sans se procurer beaucoup d’occasions. Dario Cvitanich a fait le travail sur son premier tir du match, comme déjà onze fois depuis son arrivée au club, et en ayant peu de bons ballons à négocier. Derrière, l’état d’esprit a fait finalement la différence avec une bonne prestation pour le duo Digard, Mendy et la défense centrale. Les points faibles se situant eux sur les ailes où Puel et Kolodziejczak ont eu beaucoup de mal à défendre. Devant Pied et Bruls ont paru en retrait, pas assez percutants balle au pied. Au-delà de ces petites imperfections, Nice remporte 3 points précieux, rassure dans son jeu et accède à une prometteuse quatrième place au classement de Ligue 1. Un constat positif avant d’aller affronter Bastia dans son antre de Furiani.

Crédit photo : www.ogcnice.com

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