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4 mai 2024

Mika, vague de bonne humeur sur le Nikaïa.

mika_013.jpg Mika sillonne la France, depuis quelques mois. Il transporte dans ses valises des kilos d’énergie positive. Lundi soir, il s’arrête au Nikaïa, où il accueille ses fans dans un univers magique. Le temps de son concert, la salle se transforme en une folle kermesse pour grands enfants en mal de couleurs. Fleurs rouges accrochées aux micros, anges dorés sortis de nulle part, confettis et ballons de baudruches. Le public se laisse séduire par la magie, se surprenant à rire devant un théâtre d’ombres chinoises et de marionnettes en peluches. Naïf, candide, un peu trop rose bonbon ? Peu importe pour les fans. Ils sont venus ici pour danser sur la mélodie de Happy Hending. Reprendre en cœur les refrains: Big girls you are beautiful (les filles grosses sont belles), everybody gonna love today (tout le monde peut aimer cette journée).

Mika, pilule de bonheur

Des souvenirs reviennent et Mika se confie. Au milieu du spectacle, il raconte un concert de chant lamentablement raté, à Juan-les-Pins, pendant ses vacances annuelles sur la Côte d’Azur. Il avait 9 ans. « Revenir à Nice me donne la pêche ! » On veut bien le croire. Mika a la bougeotte. Il ne peut pas s’empêcher de se lever pour jouer du piano debout. Sur la seule mélodie triste de son répertoire, il continue de sautiller en tendant le micro au public. Mika s’agite, donne le tournis. Mais sa prestation vocale reste impeccable. Etonnante. Suivi par un accompagnement musical sans faille, assuré par deux guitaristes, une chanteuse, et une batteuse noire aux airs de diva du gospel. Il quitte les morceaux repris en boucle sur les ondes, Mika pour offrir quelques unes de ses compositions méconnues. Moins pop, plus rock, presque country. Le public est surpris mais enthousiaste.

mika_032.jpg Les azuréens sont entre amis, ou en famille. Mika est un plaisir qui se partage, collectif, contagieux. Morgane, 7 ans, est venue avec sa maman, son frère et sa grande sœur de 20 ans. Les mélodies entraînantes de Mika entêtent, et attirent toutes les générations. Jeanne, 54 ans, elle, a pris sa pilule de bonheur, et s’étonne que « ce spectacle ne soit pas remboursé par la sécu ».

Mika se souvenait de son concert raté à Juan les Pins, le public n’est pas prêt d’oublier ce concert au goût de rêve !

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