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Nice
4 mai 2024

Les fouilles archéologiques des vestiges de la colline du Château de Nice

Surplombant la ville, à 92 mètres au-dessus du niveau de la mer et offrant un panorama exceptionnel, la Colline du Château est un emblème du patrimoine de notre cité. Une visite est organisée ce jour à 10h en présence de Christian Estrosi, maire de Nice et de Jean-Marc Giaume, adjoint en charge de l’archéologie, à l’histoire et à la transmission de la Mémoire.


chateau_nice-2.jpg Ce chantier de fouilles, mené dans le cadre d’un Projet Collectif de Recherche liant la Ville de Nice, le laboratoire du CEPAM (CNRS/Université de Nice) et le Ministère de la Culture, a été initié en 2009. Il porte sur deux sites majeurs de l’histoire de Nice : la cathédrale et ses abords d’une part et la fortification d’autre part.

Il présente aussi l’intérêt de pouvoir servir de chantier école en offrant des opportunités de stages pratiques aux étudiants en anthropologie et en archéologie.

Ce programme de fouilles a pour objectif de répondre à de nombreuses interrogations concernant l’histoire et le peuplement du Comté et de la ville de Nice.

Les fouilles ont déjà permis de retrouver les vestiges de la cathédrale paléochrétienne (2e moitié du Ve siècle). Cette année, la poursuite de la fouille dans les collatéraux nord et sud, ainsi que la zone de l’avant-chœur, permet de mieux comprendre les transformations de la cathédrale paléochrétienne et médiévale (Ve-XIIIe siècle). Enfin, et c’est probablement le plus spectaculaire, les fouilles ont permis de mettre au jour les vestiges du mur nord de la cathédrale qui s’est effondré au moment de la destruction des fortifications en 1706.

Pour la première fois, un fragment de l’élévation de la cathédrale est découvert, tout le reste ayant disparu. Au sud de la cathédrale, la fouille de l’ancien cimetière se poursuit sans discontinuer. Une collaboration active avec le laboratoire d’anthropologie bio-culturelle de Marseille, spécialiste de ce type de fouille, a été engagée. Ce qui a permis de mettre en évidence un type de tombe tout à fait singulier, datant du Moyen âge mais construit comme dans l’Antiquité romaine !

Par ailleurs, dans la zone de l’ancien Château comtal, un reste de stratigraphie remontant semble-t-il à la fin du Néolithique ou au début de l’âge du bronze au IIIe millénaire avant J.-C a été découvert. C’est à ce jour l’indice le plus ancien d’une occupation humaine sur la colline du Château.

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