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4 mai 2024

Le Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918: le devoir de mémoire

Il y a 100 ans, s’ouvrait une guerre impitoyable, harassante, dévastatrice, épouvantable… Un conflit tel que l’Humanité n’en avait jusqu’alors jamais connu. Les Alpes-Maritimes se révélèrent un formidable lieu d’asile accueillant plusieurs dizaines de milliers de blessés, civils ou soldats, français ou étrangers.


centenaire_14_18-2.jpg C’est pourquoi le Conseil général des Alpes-Maritimes a souhaité mettre en oeuvre, dès novembre 2013 et au cours de l’année 2014, un programme d’événements et d’initiatives qui insiste notamment sur l’aspect humain.

Ainsi, parmi les grands rendez-vous, l’association généalogique des Alpes-Maritimes organise la première rencontre généalogique nationale sur la Grande Guerre, du 11 au 13 avril au palais des Rois sardes .

Le Conseil général et l’AGAM* ont choisi de travailler ensemble pour rendre hommage aux 6 915 soldats des Alpes-Maritimes morts au champ d’honneur.

Un siècle nous sépare désormais de l’amorce d’un conflit qui fut l’un des plus dévastateurs et les plus meurtriers que l’Humanité ait jamais vécu. Il ne reste, hélas, plus aucun poilu pour nous transmettre le poignant témoignage de cet événement qui a si durement frappé le monde, la France et jusqu’aux Alpes-Maritimes.

Heureusement, la chaîne de la mémoire ne s’est pas brisée grâce aux efforts de ceux qui en sont les maillons vigilants, aux travaux des historiens, aux apports des archivistes. À cet égard, l’Association Généalogique des Alpes-Maritimes constitue l’un des vecteurs essentiels de cette année de commémoration, notamment par le remarquable travail de recherche des hommes morts pour la France, mené dans le cadre du « Projet Bleuets ».

À l’approche du centenaire, les initiatives de projet mémoriel peuvent s’insérer
dans le même cadre que les recherches historiques qui s’orientent de plus en plus
vers une relecture « par le bas » de la Grande Guerre.

L’intérêt d’une telle démarche, à partir bien souvent des témoignages de ces hommes
ordinaires, permet de redécouvrir cette « génération au feu » et d’en mesurer toute
la diversité qui compose cette armée de citoyens-soldats, ainsi que leurs expériences
combattantes. L’éclairage nouveau de cette « armée d’anonymes », que l’Histoire a
parfois oubliée ou n’a pas retenue, apportera des clés supplémentaires et nécessaires à la compréhension du premier conflit mondial.

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