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3 mai 2024

Flocons de rêve à l’Opéra de Nice

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Pour son grand rendez-vous de fin d’année, le Ballet Nice Méditerranée, placé depuis 2009 sous la direction d’Éric Vu-An, enfile ses chaussons les plus magiques pour interpréter, sur la scène de l’Opéra, deux œuvres phares du répertoire dans toute la quintessence de la danse classique : Roméo et Juliette et La Sylphide.

Avec Roméo et Juliette, mythique épopée shakespearienne de deux amants qui enfreignent les règles du clan et devancent la mort pour s’y rejoindre, c’est tout le « geste Lifar » qui transparaît, avec ses efforts pour rendre la danse plus expressive et plus dynamique.

Quant à La Sylphide, plus qu’une œuvre c’est un archétype qui a marqué l’histoire de l’art chorégraphique : toutes les jeunes filles ayant poussé les portes d’une école de danse ou d’un conservatoire ont rêvé de ressembler à la ballerine qui, dans son tutu blanc et vaporeux, effleure le sol de ses pointes.

Ce ballet offre également à l’interprète de la sorcière un savoureux rôle de composition. C’est Éric Vu-An lui-même qui incarne l’horrible femme, reprenant la mémorable interprétation qu’il en avait donnée dans la production d’avril 2015 à l’Opéra de Nice.

La musique, signée Tchaïkovski pour Roméo et Juliette et Herman Severin Løvenskiold pour La Sylphide, a également son rôle à jouer dans un ballet. Ce sera d’autant plus le cas lors de ces sept représentations de décembre que l’Orchestre Philharmonique de Nice, placé pour l’occasion sous la baguette de David Garforth, sera dans la fosse pour accompagner les évolutions des danseuses et danseurs.

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