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4 mai 2024

Les start-ups de la Côte d’Azur festoient leur montée en puissance

Jeudi soir, des start-ups de la métropole Nice Côte d’Azur appartenant à l’association Nice Start(s) Up se sont réunies au Castel Plage à Nice pour célébrer la pose d’un label de qualité. Entrepreneurs, porteurs de projets ou étudiants en la matière, tous ont profité d’un moment de détente pour déconnecter du travail. En théorie…


« Ils auraient dû faire ça demain, on aurait complètement pris du bon temps en week-end ». Valérie De Jésus le dit avec le sourire, car ça ne l’empêchera pas de profiter de la soirée. Elle dirige l’entreprise My Flying box et fait partie de Nice Start(s) Up depuis quatre ans. Son ami Rudolph Van Valkendurg, patron d’Artquid, va lui intégrer le projet mais ce soir, la priorité n’est pas le travail. « Oui, on a l’occasion de nouer les contacts dans la décontraction, mais on vous laisse, on meurt de soif ! ».

Beaucoup de rires, d’accolades et de retrouvailles, une atmosphère à des années-lumières de la soi-disant rigidité du monde entrepreneurial. Le Président Cédric Messina évoque la réussite « d’un collectif qui a gagné la labellisation » French Tech. Une marque de qualité qui va aider les entrepreneurs dans leur profession. Vincent David, vice-Président du label, souligne « un état d’esprit collaboratif » qui a permis d’en arriver là. Coralie Schiel, chargé de développement de Nice Start(s) Up, résume ainsi le but du groupe : « Fédérer les différents pôles de la métropole et rendre les projets plus faciles à réaliser ».

Sea, work and sun

La soirée bat son plein alors que le soleil se retire progressivement. « On respire mieux non ? » peut-on entendre parmi les quelque 180 convives présents. Dirigeant de Vuleg, George Gallais veut se vider la tête. « On peut se retrouver entre fous ici ». Fous ?  » Car pour accomplir ce qu’on fait, c’est le bon mot » balance-t-il en riant. Mais le travail n’est jamais loin.

Ceux qui le souhaitent peuvent parler de leur entreprise ou de leur projet à Radio zéro six. Posée à une table, les journalistes donnent le micro en direct et donnent une chance de se mettre en avant. Laoiri Debza ne s’est pas manifesté et il en aurait eu besoin. Avec son frère Nimoun, il est venu chercher des affinités pour son projet dans l’emprunt. Il compte « écouter davantage les clients afin d’améliorer leur cadre de vie et de travail ». Une idée qui manque de clarté, il lui manque les mots pour s’expliquer davantage et son stress est perceptible. Alors son frère l’encourage car « c’est l’opportunité de prendre des conseils, on ne peut pas rêver mieux ici ». Quelques poignées de main et de consignes reçues plus tard, Laoiri semble soulagé. Visage apaisé, il « comprend le travail qui lui reste à accomplir ».

Certains ont des verres à la main : « Mais pourquoi il est vide le tien ? Viens te faire servir ! ». Pour d’autres, on s’affaire à donner ses cartes de visite. Comme pour affirmer ce que déclarait Cédric Messina lors de son discours : « Amusez-vous, parlez-vous, faîtes des contacts ! ».

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