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29 avril 2024

Les agents immobiliers de la Côte d’Azur se mobilisent et demandent la protection du titre d’agent immobilier

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On va vers l’uberisation de la profession d’agent immobilier comme en tant d’autres secteurs ?

Simplement dans ce cas, ce n’est pas la digitalisation qui en est à l’origine mais tout simplement l’usurpation d’un titre professionnel.

C’est ce qui ont dénoncés les « vrais » professionnels, représentés par par Moise Vergeot et Frédéric Pelou , au nom de l’ensemble des Agents immobiliers de la Côte d’Azur , (réseaux d’agences, Syndicats professionnels, groupements de fichiers partagés exclusifs..) à quelques jours du Salon de l’Immobilier, qui se tiendra à Nice du 23 au 25 mars, qui craignent l’infiltration de « commerciaux » qui dévalorisent leur titre et à tutelle des consommateurs induits en erreur.


Pour mémoire, l’activité d’agent immobilier ne peut être exercée que par une personne physique ou morale qui détient une carte professionnelle délivrée par la Chambre de Commerce et d’industrie territorialement compétente, sous certaines conditions (voir plus bas).L’obtention de cette carte est prévue par l’article 3de la Loi Hoguet du 2 janvier 1970.

Les plaignants dénoncent avec vigueur la pratique d’utiliser dans les transactions des simples collaborateurs du titulaire de la carte professionnelle.

C’est le cas notamment dans de nombreux réseaux immobiliers d’agents commerciaux où ces personnes utilisent le titre d’agent immobilier au lieu et place de celui d’agent commercial.

Pour une meilleure protection des consommateurs des services immobiliers proposés par les agents immobiliers et le respect du titre d’agent immobilier, la FNAIM propose d’élargir la sanction pénale prévue par l’art 14 de la loi Hoguet, à quiconque utilise le titre d’agent immobilier sans posséder la carte professionnelle prévue par l’article 3 de la même loi.

Mais , en premier lieu, ne serait-il pas aussi le cas de faire respecter la loi par les professionnels eux-mêmes qui, dans certains cas, sont les premiers fautifs ou complices des fautifs ?

Pourquoi ne pas envisager une charte éthique qui engagerait les professionnels à un comportement correct ?

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