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3 mai 2024

Unighted à Nice : question d’argent ou de méthode ?

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jpg_unighted.jpg Dans le cas de la subvention, effectivement plutôt juteuse, que la Mairie (à la hauteur de 130 000 euros) et la Communauté Urbaine (pour 15 000 euros) ont octroyé, nous manquons d’éléments probants pour exprimer une opinion.

Pourquoi parler plus de méthode que d’argent ?
Dire que 145 000 sont trop ou pas assez fait partie de ces subjectivités que chacun peut afficher sans autre considération que la sienne. Le problème est que dans ce cas on parle de subventions publiques, donc des deniers des citoyens qui ont le droit de savoir pourquoi on fait ou on ne fait pas. Et tout cela en toute transparence ! La Mairie a donc tout à fait le droit de concéder la dite subvention et d’en assumer la pleine responsabilité, de même l’opposition a le droit de critiquer une décision qu’elle ne supporte pas.

Il y aussi un autre droit qui paraît absent mais que l’on voudrait tout simplement repositionner à sa juste valeur : le droit des des citoyens à comprendre.

A ce titre, le communiqué émis par la Mairie ne satisfait pas : « La soirée Unighted est un événement qui n’a pas d’équivalent en France… Sans cet engagement cette soirée qui va attirer des dizaines de milliers de personnes n’aurait pas pu être organisée à Nice…Bien d’autres grandes métropoles étaient prêtes à l’accueillir avec enthousiasme ». Alors qu’il se murmure aussi que « Nikaia succède au Stade de France. Nice dame le pion à Paris ». Cela suffit pour être considérée comme une réponse convaincante à la hauteur de ces 145 000 euros de subvention ?

Les esprits du temps nous conduisent, dans la vie politique, vers celui que Hegel appelait le « grand homme », ce qui demanderait une analyse bien plus approfondie de ce cas, apparemment banal, mais qui présente toutes les caractéristiques d’une « méthode ». Méthode qui plus simplement nous amène à l’histoire que l’on raconte (vraie ou fausse?) concernant le Marquis du Crillon qui avait pour habitude de répondre à son servant qui se plaignait du fait que le Marquis avait toujours raison: « Parce que moi c’est moi et que toi tu es une m… ».

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