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29 avril 2024

Un douzième canton de haut vol à Nice

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jpg_canton-12.jpg C’est le premier scrutin-test après les municipales niçoises et on y retrouve un large éventail des candidatures ayant participé à la succession de Jacques Peyrat.

Nice Ensemble sera donc représenté par le duo Benoît Kandel/Denise Fabre, le Parti Socialiste aura comme candidats Frédérique Grégoire-Concas et le conseiller général sortant, Patrick Allemand. Côté Entente Républicaine, André Chauvet en serait le représentant accompagné par Antoinette Franchi alors que Patrick Mottard et son mouvement « Gauche Autrement » ont opté pour la candidature de Sami Cheniti. Enfin, les Alternatifs proposent Yvon Guesnier, directeur d’école dans le canton accompagnée de Alice Ribière alors que le PCF s’est tourné vers un tandem Robert Injey/Roselyne Grac.

Une grille de départ bien relevée donc avec un second tour quasi-certain avec tout de même une belle inconnue : le nombre de participants à la deuxième manche. Une course qui sera la première vraie confrontation électorale à distance entre le Député-Maire, Christian Estrosi, et le conseiller municipal, Patrick Allemand. Chacun ayant joué son meilleur atout avec les candidatures de Frédérique Grégoire-Concas et de Benoît Kandel et si les uns espèrent garder leur territoire, les autres s’imaginent déjà arrachant le fief à l’ennemi.

Une élection en mode express

Une quinzaine de jours pour faire campagne, les candidats doivent improviser une campagne « express », ne serait-ce que pour convaincre les habitants du douzième canton de se rendre aux urnes lors de deux week-ends prolongés (1er mai et 8 mai). Si en plus, le beau temps s’y met ?

En attendant le premier verdict, Frédérique Grégoire-Concas et Benoît Kandel se sont déjà installés sur l’espace Facebook niçois alors que l’avocate azuréenne a dégainé la première sur la toile avec son site web de campagne www.frederique-gregoire-concas.com.

Un, ou plutôt deux scrutins assez compliqués à venir donc pour des néo-candidats à l’entrée au Conseil Général sous la présidence d’un Eric Ciotti qui, fut un temps, avait été aussi pressenti pour être candidat dans ce même douzième canton.

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