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3 mai 2024

Les manifestations contre la loi du travail : défiler sans tourner à l’émeute

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Les syndicats anti-loi Travail avait demandé de manifester ce jeudi entre Bastille et Nation. Les autorités en réponse demandaient un « rassemblement statique », faute de quoi la préfecture « sera dans l’obligation d’interdire » la manifestation.

Finalement, après un psychodrame d’annonces à répétition, un accord a été trouvé entre les parties: le défilé aura bien lieu sur un parcours proposé par le Ministère de l’intérieur: Bastille-Arsenal-Bastille.

Ce sera une manifestation syndicale ou un énième acte émeutier avec la plus ou moins silencieuse complicité de certains cégéstistes ? Comment ne pas voir celles et ceux qui, habillés et armés pour la guerilla, s’infiltrent dans le cortège ?

Les plus de 500 policiers blessés et les millions d’euros de dégâts provoqués méritent bien mieux que de jouer aux vierges effarouchées !

Les manifestations contre la loi travail ont été émaillées de violents incidents attribués généralement aux « casseurs ». Ce mot trop usité occulte la stratégie délibérément mise au point par des groupes de l’ultragauche engagés dans une logique implacable de « confrontation avec l’Etat ».

Depuis quelques années, nombre de regroupements, d’activistes et de sites, prônent le recours à la violence et la pratiquent de manière organisée et déterminée. Cette galaxie, qui mélange des références anarchistes, nihilistes et marxistes, dénonce le capitalisme, exprime son rejet de l’Etat comme du gouvernement, et entend préparer l’insurrection.

La violence de ces activistes s’exerce contre les symboles de ce qu’ils exècrent : les policiers, les banques, les agences d’intérim ou encore les sièges du Parti socialiste. Ils harcèlent continûment les policiers afin de pouvoir mieux dénoncer la répression qui a, en effet, dérapé à quelques reprises.

Ces militants fustigent l’état d’urgence qui, à leurs yeux, dévoile le vrai visage répressif de l’Etat.

Principalement sont des jeunes gens , sorte de désespérés, ce qui explique leur rage incontrôlable ainsi qui les pousse à détruire sous tous ses aspects l’ordre établi.

Ils n’en sont pas moins très proches de l’assassinat, par exemple lorsque certains jettent de lourds pavés sur des CRS ou un produit incendiaire dans une voiture de police, sachant très bien qu’ils peuvent tuer quelqu’un.

Ces « desperados » sont enfermés dans une spirale de la violence comme dans une sorte de tornade mentale qui leur ôte toute possibilité de maîtrise d’eux-mêmes, défoulant en des actes dont les excès sont sans limite.

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