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14 mai 2024

Le contrôle de l’immigration doit respecter les  » droits de l’homme »

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Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés annonce que la barre des 100.000 migrants arrivés en Europe via la Méditerranée depuis le début de l’année a été franchie ce week-end.

Trente ans après la signature du traité de l’espace Schengen favorisant une plus grande liberté de circulation en Europe , l’arrivée des migrants clandestins fuyant les guerres et la misère a exacerbé les crispations.

et nous fait découvrir une réalité restée longtemps cachée où le racisme , la xénophobie et le repli nationaliste s’expriment sans honte ni scrupules.
Avec l’augmentation du chômage et la crise économique, les tensions s’intensifient.

L’islamisme devient un refuge pour des nombreux immigrés. A travers l’Europe, montent les partis nationalistes qui s’attaquent , parfois violemment, à l’immigration.

Pour combattre le flot de réfugiés et de migrants qui la menacerait, l’Union européenne renforce l’agence chargée de la surveillance de ses frontières externes.
De même qu’elle joue de manière exemplaire le rôle de “gestion de la coordination internationale aux frontières extérieures” des Etats membres de l’UE, comme l’indique sa mission.

Chargée par les gouvernement européens de faciliter les expulsions de l’UE (un des points clé de l’agenda sur les migrations présenté le 13 mai dernier par la Commission européenne, qui souhaite modifier “la base juridique de Frontex pour renforcer son rôle en matière de rapatriement”), l’agence est en même temps poussée par d’autres institutions, en particulier le Parlement et le médiateur européens et la Cour européenne des droits de l’homme, à garder une certaine respectabilité dans son action.

Le 6 mai dernier en effet, la Médiatrice européenne Emily O’Reilly a présenté les conclusions de son enquête sur les rapatriements forcés coordonnés par Frontex, en particulier sur les respect des droits fondamentaux des personnes expulsées.

On pourrait bien sûr objecter qu’un Etat a le droit de décider de qui peut vivre sur son territoire, en effet. Mais peut-il pour autant utiliser la violence pour le faire respecter ?

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