Primum vivere, deinde philosophari (Vivre d’abord, philosopher ensuite): ce précepte des anciens nous rappelle que la première des priorités est celle par laquelle on est capable de se créer des moyens d’existence.
C’est en partant de ce constat et avec cet état d’esprit la municipalité niçoise et la direction locale de Pôle Emploi ont mis en place une étroite collaboration pour les demandeurs d’emploi en grande difficulté afin de faciliter une dynamique d’insertion.
La maire de Nice et Président de la Région PACA, Christian Estrosi, s’est lancé à cette occasion un nouveau défi : Zéro inactivité.
Une personne, soit elle travaille, soit elle est en formation qualifiante, soit, enfin, elle participe à des travaux d’utilité sociale. Le triptyque est beau, encore faut-il l’assumer et quand est « sur le bord du chemin », c’est encore moins facile sinon presque impossible.
Quand on est tributaire des actions du CCAS, on manque souvent de la plus simple connaissance de ses dispositifs et, souvent de fait, la marginalisation porte à l’exclusion.
Pôle Emploi s’engage en un soutien personnalisé, dans ce contexte chaque cas est différent de l’autre, pour mettre un maximum de chance dans un parcours de réussite.
Les structures du CCAS seront une passerelle logistique importante (2 403 personnes différentes ont été accueillies en 2015 dans le centre de l’avenue du XVème Corps inauguré en janvier 2012 et qui a une capacité de 110 places par jour pour les sans abri) et un outil d’expérimentation en matière de retour à l’emploi.
Rien n’est acquis dans ce domaine mais les chiffres commencent à être probants : 345 personnes ont été orientées par les services du CCAS, 241 ont été intégrées au dispositif d’accompagnement global, 3 emplois ont d’ores et déjà été confirmés et 3 formations engagées.
Il y a de quoi espérer pour le futur à Nice…
