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4 mai 2024

La situation des Alpes-Maritimes face aux incendies de forêts

© Alex Miroshnichenko
© Alex Miroshnichenko
Avec 55 % de surface boisée, soit 228 000 hectares, le département des Alpes-Maritimes doit faire de la sauvegarde des forêts l’une de ses priorités.
Pour cela, le département possède un important effectif de secours : 1334 sapeurs-pompiers professionnels, 3018 sapeurs-pompiers volontaires du SDIS 06, 202 agents de Force 06 et 3 hélicoptères bombardiers d’eau. Ceux-ci ont la possibilité d’intervenir dans d’autres départements, par exemple en Corse-du-Sud. Une colonne constituée de 28 véhicules dont 16 engins incendie, un véhicule de soutien sanitaire et deux véhicules de soutien logistique, a été envoyée en renfort en Corse. 85 hommes ont également été désignés pour cette mission. Ils sont placés sous le commandement du capitaine Patrice Alberti (chef de colonne), du capitaine Frédéric Mora (son adjoint) et du capitaine Jean-François Allasia (chef de PC).

Concernant les Alpes-Maritimes, l’année 2008 a été une année « clémente » pour les feux de forêts. 81 feux d’hiver ont détruits 337 hectares et 37 feux d’été ont brûlés 5 hectares. Une évolution positive lorsque l’on sait que les feux de forêts détruisent en moyenne 800 hectares par an. Au premier juillet 2009, 67 feux de forêts ont déjà brûlé 95 hectares.

Afin de gérer toujours au mieux les départs de feux, un dispositif de prévention a été mis en place depuis le mois de juillet dans le département. En effet, la campagne « Feux de forêts » 2009 a été lancée par le préfet Francis Lamy et le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Alpes-Maritimes (SDIS 06). Ce dispositif a pour but de prévenir et de lutter contre les feux de forêts durant la période estivale.
La première mesure est l’intervention rapide sur les feux naissants. Pour cela, des effectifs sont présents sur le terrain : véhicules de sapeurs-pompiers, patrouilles de l’Office National des Forêts, 13 tours de gaie dans le département, etc. Le principe : limiter le délais d’intervention en positionnant les secours au centre des zones à risque.
Pour ce qui concerne les zones péri-urbaines, le débroussaillement entre 50 et 100 mètres des habitations est la principale solution pour empêcher la propagation du feu. Cette parade relève, selon le risque encouru, de la responsabilité des habitants. Les centres de secours eux, tentent d’agir directement au départ de l’incendie. Mais ils sont également là pour rassurer la population et expliquer la conduite à avoir dans le cas où un feu approcherait des maisons.

La période d’été est difficile lorsque l’on parle des feux de forêts. Des incendies se déclenchent simultanément dans de nombreuses villes. La lutte s’annonce encore intense contre un fléau que l’on ne peut contrôler totalement.

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