Récupération de Donnèe
18.4 C
Nice
4 mai 2024

La requalification du cœur de ville : Un nouveau visage qui peine à se dessiner.

L’aménagement urbain du quartier Nice-Cœur de ville* fait aujourd’hui partie des 40 projets PNRQD que le précédent gouvernement avait décidé de retenir. Le périmètre d’action du protocole est délimité au Nord par la rue Vernier et l’avenue Mirabeau, au Sud par la rue Paul Déroulède et le boulevard Dubouchage, à l’Ouest par le boulevard Gambetta et l’avenue Durante et à l’Est par la rue Lépante.


archinice.jpg Christian Estrosi a ainsi voulu présenter cette initiative: :  » Les opérations emblématiques de requalification urbaine°, paysagère et commerciale seront concentrées notamment sur deux sites : la cour Bensa° et Notre-Dame. Des actions seront également menées dans le parc privé par le biais d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat. Ces opérations complèteront celles prévues dans le cadre de l’ambitieux programme de rénovation et d’amélioration urbaine mis en marche entre l’emblématique place Masséna, au cœur de la Coulée Verte jusqu’au nouvel espace de vie de la Gare du Sud ». Le budget prévisionnel du projet s’élève à près de 69,2 millions d’euros.

Si ce projet ne peut que susciter une adhésion générale, un problème de méthode et de contenu se pose : La destruction de l’ilot Bensa y compris l’ immeuble correspondant de la rue Trachel.

Vu de l’extérieur l’immeuble ne présente des signes évidents d’insalubrité, ses habitants se portant garants d’une tenue correcte des appartements Ce que les intéressés récusent et qui est à l’origine de leur opposition est le manque d’information et de concertation de la part de la Mairie.

A ce jour, aucune information officielle ne leur a été communiquée et aucune garantie ne leur a été apportée sur les conditions de leur indemnisation et de leur relogement éventuel.

Un collectif a été formé, un avocat (Maitre Marc Concas, par ailleurs dirigeant du Parti Socialiste et conseiller général) a été chargé de défendre les intérêts des propriétaires devant toutes les instances administratives. Bien sur, la politique n’a pas manqué de s’emparer du dossier et Patrick Allemand et Patrick Mottard ont porté leur soutien aux protestataires en s’engagent à soutenir leur démarche.

Dans la confusion des propos, on a entendu parler de la mise en place d’un jardin en lieu et place de l’ilot ( la Mairie fait état d’un clos de boule), d’un plan à géométrie variable du fait des murmures concernant la tutelle des intérêts de « quelqu’un de bien placé » (Une information toutefois restant à valider).

Bref, le dossier deviendra certainement le sujet d’un prochain affrontement entre Patrick Allemand et Christian Estrosi lors du Conseil Métropolitain de ce vendredi 21 septembre.

Ce programme n’est pas jugé positivement non plus par la droite mariniste locale qui, d’après les considérations critiques de son porte-parole local Gaël Nofri, le juge insuffisant et mal orienté :

« Il y a des surprises qui n’étonnent que ceux qui veulent bien encore être étonnés. Ainsi, lorsque la Mairie de Nice annonçait avec force communication qu’elle entendait s’atteler à un projet aussi ambitieux que la requalification du Centre Ville, nous savions très bien que celui-ci est déjà mort-né.

Confirmation est donc donnée aujourd’hui, soit deux ans après. Face à l’insécurité, à la paupérisation et à l’immigration massive dont est évidemment victime le coeur de Nice, la Mairie ne semble savoir répondre que par un habillage bien inutile quant aux mesures prises, par un entêtement dogmatique quant aux remèdes mis en oeuvre.

Ce dont avait besoin le coeur de Nice c’est de solutions véritables et globales, d’une compréhension réelle des enjeux en présence, d’un diagnostique sérieux, de propositions cohérentes et audacieuses.

Mais d’autres politiques supposent sans doute d’autres valeurs et peut être aussi d’autres hommes… ».

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe