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2 mai 2024

La place Masséna en mode Nice, Jazz & Fire.

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C’est parti ! Le Nice Jazz Festival est lancé, depuis hier soir, et de la plus belle des manières avec près de 8 000 visiteurs pour cette première soirée clôturée par un set époustouflant des Earth, Wind & Fire qui ont embrasé une foule qui n’attendait que ça.


njf-2013.jpg 18h30 : Les portes du Nice Jazz Festival 2013 s’ouvraient enfin pour laisser entrer une première volée de personnes venues découvrir le nouveau décorum installé dans le cadre des prémices de la prochaine coulée verte. Un espace voulu plus vaste et aéré de manière à fluidifier le trafic entre la scène Masséna et le Théâtre de Verdure. Un pari réussi à en croire les premières réactions de la soirée.

19h : Les premières notes jazz s’envolaient de la scène du théâtre de verdure avec le pianiste Jon Batiste venu de New-York pour distiller ses sonorités d’outre-atlantique. Un concert de haute volée et un final dans le public avant d’accueillir un autre virtuose du clavier en la personne d’Eric Legnini. Le show final sera destiné au parrain de cette édition 2013, le batteur niçois André Ceccarelli accompagné de l’Orchestre Philarmonique de Nice.

Côté scène Masséna, c’est Guillaume Perret qui ouvre la soirée avec des sonorités jazz revisitées avec des effets étonnants et détonants. Un son empreint de groove et d’impertinence et talentueusement accompagné par ses fidèles complices : Philippe Bussonnet à la basse, Jim Grandcamp à la guitare et le local de l’étape, le batteur Yoann Serra. En seconde partie, c’est au tour de Christian Scott de faire résonner sa trompette à la tombée de la nuit. Le black indian repéré par Prince ou encore Marcus Miller mêle habilement hip hop, jazz, rock et musique africaine. Un set apprécié par le public qui lui accordera une sortie sous les bravos.

Mais, ce que toutes et tous attendaient entrent enfin sur scène et des centaines de quadras pouvaient faire le grand saut dans le passé avec les « September » et autre « Boogie Wonderland » qui, rapidement, on fait danser la quasi-totalité du parterre. Près de 50 ans après la création du groupe, les papys de la soul n’ont rien perdu de leur superbe, ni d’ailleurs de leurs voix. « C’est magique, j’ai l’impression de faire un bond de près de 30 ans en arrière quand nous étions encore étudiants et insouciants dans nos folles soirées musicales. » Amanda, accompagnée de ses deux filles adolescentes connaissant pourtant par cœur les morceaux du groupe, était aux anges non loin de la baie du même nom. Il faut dire que le spectacle en valait vraiment la chandelle. Un dernier morceau sous forme de feu d’artifice et le rideau pouvait se tirer sur cette première soirée du Nice Jazz Festival dont on espère que les autres soient aussi réussies.

A suivre…

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