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Nice
4 mai 2024

La « Ligne nouvelle Provence Côte d’Azur » ferroviaire validée: une étape majeure franchie

Une nouvelle étape décisive a été franchie pour le projet de ligne ferroviaire qui doit désaturer la Côte d’Azur. Le ministre des transports a confirmé la poursuite des grandes étapes pour les phases 1 et 2. Cinq millions de voyageurs sont concernés.

Désengorger le trafic ferroviaire sur la Côte d’Azur ? Un feuilleton qui n’en finit pas. Mais une étape importante a été confirmée ce mercredi 1er juillet par Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire.

Les phases 1 et 2 ont été validées, une annonce très attendue par les élus de la Côte d’Azur ainsi que les 5 millions de voyageurs. Une avancée saluée par le président de la région sud, Renaud Muselier sur son compte Twitter, pour qui il s’agit d’un « arbitrage extrêmement important pour la suite de ce projet majeur ».

Cette ligne doit aller de Nice à Marseille : 8 TER par heure

Pour Cannes, cette décision du secrétaire d’Etat entérine notamment la création d’une nouvelle gare TER sur le site de Cannes-Marchandises à La Bocca, et les aménagements nécessaires entre Cannes et Nice pour assurer à terme un réseau plus performant et la desserte par 8 TER par heure au lieu de 3,5 actuellement.

Nouvelle gare TGV de Nice aéroport

La phase 1 consiste à réaliser la gare TGV de Nice aéroport. Celle-ci sera dotée de quatre voies à quai ce qui permettra une interconnexion entre le ferroviaire et l’aérien. La navette toulonnaise sera réaménagée. Même chose pour le plateau de la gare Marseille-Saint Charles.

La phase 2 concernera la réalisation des aménagements de la navette azuréenne entre Cannes et Nice et de la traversée souterraine de Marseille.

Cet été, le maître d’ouvrage doit lancer les études de l’avant-projet. L’enquête publique doit commencer à l’automne 2021. La déclaration d’utilité publique est attendue pour début 2023, avant les premiers coups de pioche.

Cependant, la question du financement n’est pas encore réglée : le montant des deux premières phases s’élève à plus de trois milliards d’euros, à la charge de l’état et des collectivités locales.

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