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27 avril 2024

La Côte d’Azur et le cinéma : une longue histoire… comme dans un film

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Le cinéma, c’est le 7ème art ou une industrie ? La demande pose problème, comme choisir entre poésie et prose. Mais, finalement, pourquoi choisir ? En fait, le cinéma est, à la fois, de l’art, de l’économie et un vecteur de visibilité et promotion d’un territoire.

Los Angeles serait-elle la même ville sans Hollywood et son « industrie » du cinéma ?

Et que serait Cannes sans le festival du cinéma le plus important au monde qui en a fait une signature internationale avec une renommée artistique importante et des retombées économiques énormes.?

D’ailleurs, les traditions du cinéma ne manquent pas à Nice où les studios de la Victorine ont fait longtemps figure de correspondant de leur homologue californien, avant de sombrer.

De ce fait, bien à pris à la Chambre de Commerce et d’Industrie des Alpes-Maritimes de mettre en place la Commission du Film de la Côte d’azur* ( dont le président est – noblesse oblige – le maire de Cannes, David Lisnard) afin de favoriser cette filière des industries de l’image et de l’audiovisuel qui, à ce jour, peut se vanter d’un bilan de 231 M€ de chiffre d’affaires pour 450 entreprises identifiées et 1 500 emplois référencés.

Sans oublier le fait d’être un outil de visibilité et promotion de la French Riviera auprès d’un public vaste et international qui peut être attiré par les images des sites azuréens présents dans les films. Une publicité indirecte mais, aux dires des spécialistes, ô combien efficace (18% des visiteurs déclarent d’avoir fait leur choix en fonction de ce critère).

Cette alliance induite entre l’industrie de la créativité et le tourisme est confirmée par l’éloquence des résultats de 2014 : entre les longs-métrages, les séries TV et téléfilms, les documentaires, les court-métrages, les reportages, les émissions de flux et de télé réalités, les films publicitaires et publicité photo et autres, ce sont plus de 300 projets qui ont aboutis pour près de 2 000 journées de tournage.

Côté poésie, c’est la démonstration d’une belle puissance sur le plan créatif.

Côté prose, c’est du marketing territorial , 32 000 nuitées hôtelières pour 37 millions d’injections directes et 85 millions d’indirectes.

Pas mal-n’est-ce pas- pour ce théâtre de tournage à ciel ouvert qui n’offre que la beauté des lieux et sa lumière.

Mais, il faut regarder plus en avant et face à une concurrence internationale de plus en plus aguerrie , la simple action d’accompagnement ne suffit plus et il faut nécessairement aller plus loin.

Voici donc la naissance d’un fonds de dotation ICCA ( Industrie Cinématographique de la Côte d’Azur) qui se propose comme centre de collecte et de distribution activant le mécénat privé et d’entreprise qui peut profiter du dispositif de défiscalisation.

Il sera présidé par Jean-Pierre Lelelux, sénateur et ancien maire de Grasse et devrait créer un effet levier et multiplicateur du nombre des tournages en agissant dans la phase stratégique du financement.

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