En 2014, sur les quelques 200 congrès qui se sont tenus à Nice 70% relevaient du secteur médical. Un secteur où l’excellence niçoise jouit un rayonnement international.
Chacun de ces congrès a des retombées scientifiques significatives pour la médecine mais aussi des retombées économiques pour la ville et son territoire
C’est dans cette dynamique que l’OTC Nice a bâti le Programme Ambassadeur qui a pour but de renforcer la promotion des candidatures en assurant leur qualité grâce au support et à l’aide logistique de la part de l’Office du Tourisme et des Congrès qui a mis en place une équipe dédiée.
Ce programme sera progressivement élargi à d’autres secteurs d’activité économique de manière à créer un véritable maillon « commercial » et être présent avec le maximum de chance de succès sur le très compétitif marché du tourisme des congrès.
Dans une configuration générale, le tourisme d’affaires représente environ 20 % des activités touristiques globales. La France, la Grande-Bretagne, l’Espagne et l’Autriche détiennent de grandes parts du marché des congrès européens. Le marché français a dépensé les 8,91 milliards d’euros*
D’après les chiffres déclarés par les sites d’accueil, le nombre de congrès observés sur un panel constant de sites progresse en 2013 de 647 à 713, soit une augmentation de 10% sur la période.**
A noter que sur le segment des congrès d’envergure internationale déclarés, la participation moyenne passe d’environ 1391 à 1269 congressistes, soit une diminution de 8,8%, ce qui constitue une rupture avec la tendance de 2012/2011 où ce type d’événement avait enregistré une hausse de +2,9% du nombre moyen de participants.
En revanche, la dynamique observée dans les congrès d’audience nationale
et locale – quelle que soit leur localisation sur le territoire français est restée positive
puisque le nombre moyen de participants est passé de 855 en 2012 à 989 en 2013, soit une progression de 15,7%, dans les congrès des sites observés.
En termes de secteurs d’activité, les congrès médicaux (santé, médecine, pharmacie, recherche médicale) restent les plus nombreux, représentant 43,5% du nombre total de congrès.
Cependant la participation enregistre une baisse de 10,7%, impactant de fait le nombre moyen de participants qui s’établit en 2013 autour 1030 contre 1187 l’année précédente.
Ces chiffres sont peut-être à mettre en rapport avec les dispositions prises fin 2012 dans la loi de financement de la sécurité sociale qui taxe les entreprises du secteur pharmaceutique au titre de leurs dépenses de promotion dans les congrès.
