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3 mai 2024

L’innovation, une solution à l’urbanisation

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L’urbanisation est désormais un phénomène puissant et irréversible. Afin de satisfaire les besoins des citadins tout en respectant la planète, nos villes devront être de plus en plus intelligentes, inclusives et connectées.

Actuellement, la moitié des habitants de notre planète (3,6 milliards de personnes) vit dans des villes, et ils devraient être 70 % (6,3 milliards) en 2050. Autant dire que l’avenir de l’humanité dépend de celui de ses villes, et que les défis sont de taille. Selon l’ONU, la redistribution de la population « est à l’origine d’une multitude de problèmes graves, tels que l’approvisionnement en eau, le manque d’hygiène, le manque d’habitation, la pauvreté urbaine, l’insuffisance de la gouvernance urbaine, le VIH et le sida ».

Mais si certains sont tentés par la nostalgie et rêvent d’improbables paradis perdus, d’autres préfèrent miser sur des solutions innovantes pour faire face à l’urbanisation.

C’est ainsi qu’on entend de plus en plus parler de smart city, ville numérique, green city, connected city, éco-cité ou encore villes durables.

Autant d’expressions qui désignent les efforts des villes pour tirer le meilleur parti des informations et circulations urbaines afin de devenir plus fluides, plus sûres, plus économes, plus citoyennes, plus conviviales et plus écologiques.

Pour devenir « intelligentes », nos villes devront s’appuyer sur les nouvelles technologies de l’information et la communication (TIC) pour développer des services performants dans les domaines du transport, les déchets, l’énergie, les équipements publics ou encore l’habitat et l’immobilier.

Et cela marche de mieux en mieux. De grandes entreprises des TIC (Google, IBM, Cisco) ainsi que des opérateurs traditionnels de la ville et des réseaux (Bouygues, ERDF, Veolia) s’intéressent depuis plusieurs années à la mobilisation du « big data », et le marché de la ville intelligente a le vent en poupe.

Selon une étude du cabinet EY, il représente actuellement entre 6 et 8 milliards de dollars et pourrait atteindre 20 à 40 milliards d’ici à 2020.

Mais pour être efficace, le concept de ville intelligente doit aller au-delà de l’intégration des technologies numériques et prendre en charge des aspects sociaux et environnementaux tels que l’éducation, la biodiversité, la sécurité et la citoyenneté.

C’est d’ailleurs à cette condition que le Fonds monétaire international et la Banque mondial s’y intéressent. Ainsi, les deux agences ont décidé d’apportent leur soutien économique à la nouvelle stratégie qui a fait du développement des smart cities un axe essentiel de la politique économique..

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