C’est pour cela que nous sommes solidaires de nos collègues que nous estimons et qui sont des exemples pour nous dans cette action qu’ils ont entrepris avec ce mouvement de grève qui a empêché la parution du quotidien hier. Le fait est assez simple et récurrent, ces derniers temps, dans le monde des affaires : un groupe entrepreneurial achète une entreprise avec un financement externe, puis, pour faire face à la dette vend ce qu’on appelle « les bijoux de famille », en attendant, peut-être et parfois sans doute, de revendre la société. Du classique dans ce monde (amoral) des affaires.
Toutefois, le problème ne se situe pas là. Il n’est pas question de critiquer les ’technicités’ financières qui permettent d’acheter les entreprises sans en avoir les moyens financiers. Mais un groupe de presse est-il seulement une entreprise avec des règles de fonctionnement économique et des contraintes de cash-flow ? A Nice Premium, nous ne voulons pas entrer dans un domaine qui n’est pas le notre, nous savons quotidiennement ceux que sont les problèmes de gestion, pour avoir un bilan en règle et la chance de ne pas avoir de créanciers à la porte. Donc pour nous cette affaire Nice Matin, ce n’est pas qu’une affaire de propriété immobilière. La bataille que nous soutenons avec les collègues de Nice-Matin est plutôt d’ordre moral : celle d’une information libre de contraintes économiques qui finissent par créer cette chape de plomb. Ce qui nous importe ce n’est pas qui est ou qui sera le groupe entrepreneurial propriétaire de Nice-Matin (l’actuel et le probable futur étant de toute manière enclavé dans un pouvoir politique), ce qui nous importe c’est le maintien de la liberté d’information. C’est pour cela que nous voulons exprimer toute notre solidarité à nos collègues de Nice-Matin et les assurer de notre total soutien.
Rejoindre le groupe Facebook : Non à la vente du siège de Nice Matin
Lire l’article de Marsinfos.com
