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2 mai 2024

L’Alliance Française : l’amour de la langue et de la culture

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Elle accueille 2000 étudiants chaque année pour leur apprendre la langue française et donner envie de découvrir notre culture. Elle fait figure d’excellence dans le paysage de l’enseignement et tout particulièrement à Nice. Son directeur local depuis 3 ans, David Vandevelde, nous explique les raisons de son succès grandissant.


Tout d’abord, pour ceux qui ne connaissent pas, qu’est-ce-que l’Alliance Française ?

C’est un réseau mondial qui regroupe pas moins de 900 établissements dans le monde. Il y a une Alliance Française au sein de chaque grande ville. C’est aussi un vaste réseau culturel, le plus important toute langues et nationalités confondues. Notre mission est avant tout la diffusion de la langue et de la culture française. Nous sommes partenaire de l’État et rattaché au Ministère des affaires étrangères, néanmoins on est sur un modèle associatif à but non lucratif.

Quels types de cours dispensez-vous ?

On a plusieurs formules de cours, des intensives et des séances le soir pour ceux qui travaillent en journée. Avec 2000 étudiants à l’année, il faut proposer différentes fréquences. On a aussi créé les prépas intégrées, en partenariat avec l’Université Nice Côte-d’Azur. Lorsqu’un étudiant termine son année ici, il pourra automatiquement être admis dans une licence ou un master selon sa spécialité. C’est pour cela que des professeurs d’université viennent donner cours avec les nôtres. On a un apprentissage complet et ça marche très bien. Le taux de réussite est de presque 100%.

Comment apprend-on le français à l’Alliance ?

Ici, on veut mettre en place une approche communicative, avec pour premier objectif de parler. La prononciation et la grammaire sont appris de manière indirecte car nous mettons en avant la pratique. Toutes les compétences sont inculquées dans un ensemble, on ne donne pas des listes de verbes à apprendre par cœur. Si on regarde la France, on passe près de 3000 heures à étudier l’anglais, pourtant la majorité des gens ne sont pas bilingues.

À quoi sont destinés les bénéfices de l’école ?

L’argent est réinvesti pour nos activités culturelles proposées aux étudiants. On essaye de rendre utile ce qu’ils apprennent en organisant des conférences. Par exemple, on a eu un thème sur Victor Hugo et un autre sur l’ascension de l’Everest ! Nous cherchons toujours des personnes compétentes et qualifiées qui savent se mettre à la hauteur des étudiants. L’objectif est qu’un débat se lance, que chacun s’exprime. On organise également des visites de Monaco et du vieux Nice, et bientôt j’espère, un week-end au ski !

Vous êtes directeur depuis 3 ans, quelles sont vos ambitions pour développer l’Alliance ?

D’un point de vue pédagogique, je voudrais que nous puissions casser une certaine image de la langue française. Celle du romantisme et du littéraire. Bien sûr, c’est un aspect très important, mais nous voulons enseigner la langue de tous les jours. Il y a aussi celle qu’on utilise dans divers domaines comme le droit ou l’économie. Dans un tout autre registre, j’ai pris la direction d’une belle école mais je trouvais qu’il manquait un esprit campus. Le 7 janvier, on ouvrira le café de l’Alliance qui sera un véritable lieu de vie pour les étudiants et les professeurs.

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