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4 mai 2024

L’adjudant Rivière, fidèle coéquipier d' »Une Femme d’honneur »

TF1
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Non loin du rocher, ce comédien qui officie au côté de Corinne Touzet a tombé son uniforme de gendarme.

A l’occasion du 46ème Festival de Monte Carlo, il a accepté de se retrouver de l’autre côté du miroir. En jean’s et basket, il s’est présenté simplement à notre bureau ! Pendant 8 minutes et 30 secondes, Nice-première a mené l’enquête !

Interrogatoire sans crainte d’un comédien qui ne se la joue pas !


Nice-Première : Dernièrement, le feuilleton « Une femme d’honneur » a été tourné sur Grasse. Le tournage c’est bien déroulé ?

Franck Capillery : ça c’est très bien passé. On a terminé le 28 juin. C’est la dixième année de cette aventure.

N-P : Pas de lassitude ?

F.C. : Non, il y a encore deux épisodes qui sont prévus en 2007 et je pense qu’après on jettera l’éponge. C’était bien. C’est dix années de bonheur !

N-P : Outre le rôle du fidèle coéquipier de l’adjudant Isabelle Florent, dans « Une femme d’honneur », ou peut on vous voir ?

F.C. : Je viens de tourner dans « Un central nuit » avec Michel Creton, dans « Avocats et associée » … Je fais pas mal de doublage aussi. J’ai doublé Jet Lee, enfin je lui prête ma voix parce que le doubler physiquement, là ça marchera pas trop (sourire). Au mois de septembre, j’étais au théâtre avec Muriel Montossey.

N-P : Dans quelle pièce ?

F.C. : ça s’appelle « La surprise ». C’est une pièce de Christian Nohel qui avait été créé il y a 25 ans par Henri Gibert et Marie Christine Laroche. On joue dans différentes villes. On a commencé la tournée en octobre 2005. Aussi petite que grande ! Et les gens sont contents de nous voir, on passe d’agréables moments.

N-P : Gendarme, est ce que c’est un métier que vous auriez aimé exercer ?

F.C. : Non, pas du tout.

N-P : Pourquoi ?

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F.C. : Je n’aime pas réprimander. Le fait d’être gendarme, ce n’est pas policier. Gendarme, c’est l’armée. On a forcément un supérieur hiérarchique, on n’est pas libre de tout mouvement. Par contre, c’est un métier extraordinaire. J’ai rencontré des gendarmes avec des cœurs gros comme ça. Parce que la gendarmerie, on la voit au bord de la route entrain de mettre des contreventions, mais c’est aussi du sauvetage en montagne, en mer, la fluviale, le GIGN, la garde républicaine … Non, moi je voulais faire comédien, et je joue le rôle d’un gendarme, avant je faisais le voleur. Je suis passé de voleur à gendarme, pas mal (rires) !¨Prochaine étape ? Je ne sais pas.

N-P : Justement pour interpréter ce rôle, comme l’avez-vous travaillé ?

F.C. : Je crois que le personnage est très proche de moi.

N-P : Est-ce que vous allez voir des gendarmes ?

F.C. : Non, on n’a jamais fait ça. Ah si, on le fait quand on a une chose très précise à faire. Dans un des épisodes, je sors un noyé et donc je dois lui promulguer les premiers soins. J’ai demandé aux pompiers de me montrer les gestes pour que ce soit correct. Je trouve cela utile et en plus, ils sont contents. Pour une fois, on va voir les vrais gestes. On ne fait pas un massage cardiaque à quelqu’un qui sort de l’eau, on s’occupe d’abord de le ventiler. En plus, le comédien n’était pas noyé, vous vous doutez bien, le pompier m’a dit : « Surtout tu ne lui fais pas de massage cardiaque, parce que là tu pourras le mettre en tachycardie » On a fait simplement une ventilation dans les règles de l’art.

N-P : Comment est le public avec vous ?

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F.C. : Les gens sont très sympas. Ils me parlent souvent de mon couple dans le téléfilm. Mais quelque part quand on regarde « Une femme d’honneur », certes, il y a un crime au départ, mais on sait très bien qu’à la fin tout va bien se terminer. On est quand même la seule brigade de France qui a 100 % de réussite dans toutes ses enquêtes (Sourire). Je veux dire, Sarkozy, il est vachement hyper content avec nous (Sourire). Mais ce qui rapprochent les gens, ce sont les petites histoires annexes qui prouvent que ce sont des êtres humains : engueulades, rires …

N-P : On vous a déjà pris pour un vrai gendarme ?

F.C. : Quand on était à Auxerre, j’étais habillé en gendarme et j’allais à la cantine mais entre temps il y a eu des gens qui m’ont demandé leur chemin. Je me suis excusé auprès d’eux en leur disant que je n’étais pas de la région. Alors là, ils étaient étonnés : « Oui, vous êtes gendarme et vous ne savez même pas nous donner une direction !». Je me suis fait engueuler !! (Rires) Un autre jour, c’était à Strasbourg, mais ça c’était mignon. On tournait en pleine campagne, j’avais toujours l’uniforme et il n’y avait pas de toilettes. Je vais donc dans le café du village et je commande un café puis je vais aux toilettes. Quand je reviens je demande combien je dois et on me répond : «Pour la gendarmerie, c’est gratuit!»

N-P : De quoi aimerez-vous qu’on parle ?

5-18.jpg F.C. : J’avais un papa de métier qui est parti il y a quelque temps et avec qui j’ai joué deux ans et demi au théâtre. Il s’appelait Claude Piéplu. A chaque fois que j’avais une proposition, je l’appelais pour lui demander conseil. C’était pour lui faire un petit clin d’œil. C’est lui qui m’a tout appris, qui m’a mis le pied à l’étrier. On a joué en 82, 83, 84 à Paris, ça faisait 600 représentations à deux. J’avais 22 – 23 ans à l’époque. J’aime, j’aimais et j’aimerais toujours ce monsieur.

N-P : Votre métier est compliqué ?

F.C. : Non. Plâtrier, c’est compliqué. Les caissières dans un hyper marché qui y travaillent 8 heures par jours et qui rentrent à la maison avec une tête comme ça ! ça c’est compliqué ! Nous c’est que du bonheur. Ici, il y a du soleil. Bon, il faut bosser mais ce n’est pas compliqué !

N-P : Pour avoir tourner plusieurs semaine sur Grasse, vous pensez quoi de notre région ?

F.C. : Vous n’allez pas être contente. C’est mon fils qui avait trouvé cette définition, et je trouve qu’elle est assez jolie : «La Côte d’Azur, les gens ont les bras ouverts mais ils ne les referment pas facilement» C’est ce que je pense. Mais sinon, c’est un endroit magnifique. Il y a le soleil tout le temps. C’est facile d’être heureux quand il y a du soleil ! (Sourire).

N-P : Et pour terminer, si je vous dis « Premier ou Première », à quoi pensez-vous ?


F.C.
: Mon premier enfant (sourire) et première ? A un journal connu.

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