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27 avril 2024

Des voeux de 2016 en queue de poisson ?

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Les voeux présidentiels de fin d’année étaient à peine terminés que les deux leaders de la droite autonominée républicaine ont lâché leur artillerie via twitter. Les propos, à vrai dire assez conventionnels de François Hollande , ont fait l’objet de critique et sarcasme de l’un et l’autre. C’est surtout le volet économique et social qui a été la cible de leurs tweets.


Christian Estrosi juge « des mots dramatiquement insuffisants sur l’économie et l’emploi ». Son diagnostic est clair et le coupable est tout désigné :  » l’état d’urgence économique et social a été engendré par les politiques de ce gouvernement ».

Quant au président du Conseil départemental Eric Ciotti, lui, il fustigerait le président de la République même quand celui-ci respire:  » Le gouvernement socialiste est le premier responsable de l’état d’urgence économique et social ». Pour lui , le futur est déjà escompté: « Le plan de l’emploi de François Hollande a le goût amer des pactes précédents : nous connaissons le résultat ».

Bien évidemment, pour les deux éminences de la droite azuréenne la suite est inscrite dans une interprétation tout à fait opposée à celle qui réside dans les souhaits du Président de la République : 2016 ne sera pas qu’année de vaillance et de résistance mais plutôt, comme en 2015, certainement de souffrance.

En vérité, pour tous les deux, il n’y a qu’un seule année qui compte : 2017 !

Si toute opinion, étant subjective, peut être exprimée et doit être acceptée, il n’en reste pas moins vrai que les résultats économiques peuvent être chiffrés.

Dans ce cas, une comparaison avec le précédent quinquennat dans lequel les deux élus se sont beaucoup investis, relativise la portée de leurs critiques .

Chiffres en main :

Déficit du PNB au 1 janvier 2012: 5,2 %

Nombre de chômeurs supplémentaires pendant le quinquennat 2007-2012 : + 783 700

On pourrait y ajouter l’index CTUP (base 100=EE.UU), qui est celui qui mesure la compétitivité de l’industrie manufacturière, sur les 10 dernières années (2004/2014), entre la France et les principaux pays industrialisés européens: si la France est passée de 114,6 à 124,3, l’Allemagne, elle, a eu une augmentation beaucoup plus limitée: de 117,4 à 121,1 et le Royaume-Uni de 107,4 à 108,7.

Tout aurait commencé le 7 mai 2012 ?

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